Tu t’apprêtes à devenir digital nomade et tu es à la recherche de ta future destination ? Bien choisir ton pays d’accueil est primordial si tu veux faire de cette expérience une réussite. Eh oui, si tu comptes partir plusieurs mois, il vaut mieux être bien renseigné sur ce qui t’attend pour éviter les surprises sur place.
Le choix d’une destination pour un.e digital nomade peut être compliqué. Le monde est grand, des dizaines de pays méritent d’être visités et ton statut de freelance t’offre l’avantage de pouvoir travailler partout sans contraintes. Ou presque !
Si Bali, la Thaïlande ou encore la Colombie font partie des destinations les plus populaires chez les digital nomades aujourd’hui, il reste une infinité de possibilités. Aujourd’hui, on te donne donc tous les critères importants dans le choix d’une destination pour voyager en tant que digital nomade freelance.
Sommaire :
1. Quels critères pour choisir sa destination en tant que digital nomade ?
#1 Le coût de la vie sur place
#2 Les démarches administratives et le visa
#3 Le décalage horaire
#7 La connexion internet
#4 Le climat et les saisons
#5 La sécurité
#6 Le tourisme et la culture
#8 La langue
2. Les sites et communautés à connaître en tant que digital nomade
Sans surprise, ton budget est l’un des principaux éléments à prendre en compte lorsque tu réfléchis à voyager. Qui plus est, lorsque tu réfléchis à partir comme digital nomade, car on est loin du simple séjour touristique d’une à deux semaines. Si tu comptes travailler et vivre sur place quelques mois, il te faut anticiper le coût de la vie dans ton pays d’accueil.
Certaines destinations sont très onéreuses (l’exemple le plus parlant étant sans doute les grandes métropoles comme Dubaï, New York ou Londres), quand d’autres sont beaucoup plus abordables. Dans ce type de pays, ton activité freelance basée sur un niveau de revenu français te permettra un rythme de vie plutôt confortable.
C’est par exemple le cas de l’Amérique du Sud ou de l’Asie où de nombreux pays ont un salaire moyen bien en dessous du SMIC français. C’est clairement l’idéal pour te loger confortablement et partir à l’aventure sur place.
Jette notamment un œil aux salaires locaux, au coût des loyers et même des transports. Ce sont de bons indices de ce qu’il te faudra débourser pour un mois sur place.
Si la plupart des pays nécessitent peu de démarche pour un séjour touristique, c’est loin d’être le cas quand on parle d’un séjour en tant que digital nomade. Pour pouvoir t’installer et travailler parmi les locaux, la plupart des administrations étrangères t’imposeront d’avoir un visa.
Et on te recommande de te renseigner longtemps à l’avance, car l’obtention d’un visa peut prendre de quelques jours à plus d’un mois selon le pays d’accueil. Tu prévois de partir en tant que digital nomade en Amérique du Sud ? Ne sois pas trop pressé.e pour acquérir ton précieux visa, ce ne sont pas les administrations les plus rapides. Et ça pourrait compromettre ton projet si tu t’y prends bien trop tard.
Sois également tes précis.e et exhaustif.ve dans tes demandes de visas, tout en respectant la langue demandée. Certaines administrations ne feront pas l’effort de traduire tes documents !
Pour savoir quelles sont les démarques pour vivre quelques mois à l’étranger, rien de tel que de consulter le site France Diplomatie. Tu y trouveras toutes les formalités d’entrée classées par pays.
On n’y pense pas toujours, mais le déclarage horaire a toute son importance lorsqu’on est digital nomade. C’est d’autant plus important si tu pars à l’autre bout de la planète, tout en travaillant avec tes clients français ou européens.
En freelance, tu as sans doute besoin d’organiser des calls et des visios avec tes clients. Ça peut devenir un vrai challenge lorsqu’il y a plus de 5 heures de décalage horaire entre vous. Anticipe donc bien cette donnée au moment de réfléchir à une destination, et n’oublie pas de prendre en compte les heures d’été et d’hiver en France.
Petit tips pour les digital nomades : il est souvent plus confortable d’être en décalage horaire en étant à l’ouest de la France. Si tu pars par exemple à Montréal au Canada, tu peux caler des rendez-vous avec tes clients le matin et être focus sur ton travail l’après-midi. En revanche, si tu pars à Sydney en Australie, tes clients seront disponibles à des heures tardives pour toi (10h du matin en France correspondant à 18h sur place).
La plupart des digital nomades n’ont besoin que d’une connexion internet pour travailler. Si c’est aussi ton cas, c’est donc un critère plus que primordial à prendre en compte. Une connexion instable, c’est le risque de ne pas pouvoir avancer sur tes missions freelances ou de ne pas pouvoir communiquer correctement avec tes clients en France.
Renseigne-toi bien sur le territoire couvert sur place ainsi que le débit moyen. Attention, car un pays peut être réputé pour sa connexion lente et finalement bénéficier d’une très bonne couverture dans les grandes villes. Il vaut donc mieux te baser sur des lieux géographiques précis, plutôt que sur l’entièreté d’un pays, notamment lorsqu’ils sont très étendus.
La météo locale ne te paraît peut-être pas si importante dans le choix de ta destination, pourtant tu pourrais bien avoir des surprises. Lorsqu’on cherche un pays dans lequel partir en digital nomade, on s’arrête souvent sur notre envie de vivre au soleil. Sauf que… C’est un peu plus complexe selon les destinations.
Selon la période à laquelle tu souhaites partir, le climat peut être très différent d’une saison à l’autre. Prenons l’exemple de la Colombie. S’il fait généralement très bon toute l’année, la saison des pluies peut être plus difficile à vivre d’avril à novembre, avec un pic d’humidité à partir de septembre. C’est la même chose en Thaïlande où la mousson bat son plein de mai à octobre.
La sécurité sur place est évidemment un critère important dans un projet de digital nomadisme. Si certains pays sont à éviter pour des raisons évidentes (comme l’Ukraine), d’autres sont réputés très sûrs pour tous les types de voyageurs.
Tu projettes de te rendre en tant que digital nomade dans un pays peu sécurisé ? La plupart du temps, il s’agit de faire preuve de bon sens en évitant certains quartiers à certaines heures, ou en gardant ses objets de valeurs cachés. Renseigne-toi sur les bonnes pratiques sur place pour éviter les ennuis. Tu verras que certains pays réputés dangereux comme l’Afrique du Sud ou le Mexique ont en fait de nombreuses choses à offrir.
Partir en digital nomade ne se résume pas à délocaliser son bureau et passer ses journées à travailler. Évidemment, il y a des chances que ton projet soit avant tout motivé par l’envie de découvrir de nouvelles cultures et paysages.
Le choix de ta destination dépend donc naturellement de tes goûts en matière d’aventures. Demande-toi si tu es intéressé.e par une ou plusieurs destinations en particulier, ou si tu préfères ne pas en savoir trop et te laisser surprendre sur place !
Dernier élément à considérer : la langue du pays dans lequel tu projettes de partir en tant que digital nomade. Si tu travailles avec des clients français, la question se pose surtout pour tes démarches courantes sur place : faire des courses, aller chez le médecin, louer un appartement, rencontrer des locaux, etc.
Si tu te débrouilles en anglais, tu pourras bien sûr te faire comprendre à peu près partout. Cela dit, certaines populations ne le maîtrisent que très rarement ou pas du tout. Apprendre quelques rudiments de la langue locale sera toujours utile en cas de pépin !
Pour t’aider dans ta réflexion au moment de partir à l’étranger en freelance, rien de tel que de te baser sur l’expérience des autres. Voici quelques sites et communautés que l’on te recommande et où piocher des informations actuelles :
Tu en sais désormais plus sur les différentes façons de choisir un pays de destination en tant que digital nomade. Quel que soit le lieu où tu te rends, c’est l’occasion parfaite de profiter pleinement de ton statut indépendant pour voguer au fil de tes envies et découvrir le monde. Attention cependant à bien préparer ton départ pour éviter les déceptions. Il ne te reste plus qu’à passer à l’action !
