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Modifié le :
August 17, 2023
Publié le : 
August 17, 2023
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7 erreurs à éviter quand on se lance en micro-entreprise

Simple à créer et à gérer au quotidien, la micro-entreprise séduit de plus en plus de travailleurs indépendants en France. De nombreuses catégories d’activités professionnelles sont compatibles avec ce que l’on appelle le régime micro-fiscal, souvent très avantageux.

Néanmoins, attention à se lancer en micro-entreprise dans de bonnes conditions et sur de bonnes bases. Dès la création du statut, il vaut mieux éviter de commettre certaines erreurs qui peuvent affecter durablement l’activité.

Aujourd’hui, on te propose donc de passer en revue les erreurs les plus fréquentes au moment de la création d’une micro-entreprise. De quoi t’éviter bien des pépins et partir du bon pied dans l’aventure freelance !

Sommaire :

  1. Choisir le statut d’auto-entrepreneur parce qu’il est facile et allégé
  2. Redouter les démarches de création de sa micro-entreprise
  3. Ne pas solliciter ses aides financières au bon moment
  4. Oublier de faire sa déclaration initiale de CFE
  5. Ne pas ouvrir de compte bancaire dédié à sa micro-entreprise
  6. Ne pas connaître les plafonds de la micro-entreprise et le principe de prorata temporis
  7. Oublier que la micro-entreprise est une entreprise comme une autre

Choisir le statut d’auto-entrepreneur parce qu’il est facile et allégé

L’erreur la plus facile à commettre lorsqu’on se lance dans le freelancing, c’est de choisir le statut de la micro-entreprise uniquement pour sa facilité de création et de gestion. Certes, il est plus “facile” d’être auto-entrepreneur.e qu’en EURL ou SARL (pas de comptabilité, démarches allégées, etc.). Cela dit, ça ne veut pas dire que la micro-entreprise est adaptée à tout le monde et à toutes les activités.

En effet, certains aspects de ce statut peuvent ne pas te convenir. C’est ainsi que l’on te propose d’aborder les principaux défauts de la micro-entreprise :

  • On ne peut pas déduire ses charges professionnelles. En micro-entreprise, tu paieras donc des cotisations sociales sur la totalité de ton chiffre d’affaires, même si tu achètes des stocks de marchandises ou du matériel pour pouvoir travailler. Il est donc nécessaire de t’assurer de la rentabilité de ton activité avant de choisir d’exercer en micro-entreprise.
  • On ne facture ni ne récupère la TVA en dessous d’un certain seuil. C’est le même problème que le point précédent : si tu exerces une activité artisanale ou d’achat/revente, tu ne pourras pas déduire la TVA sur tes achats professionnels, à moins de dépasser le seuil de chiffre d’affaires de la micro-entreprise.

En outre, si tu prévois un développement rapide de ton activité ou le recrutement d’un salarié, alors la micro-entreprise n’est pas forcément faite pour toi. En revanche, elle peut être un excellent premier pas dans l’entrepreneuriat, pour tester ou solidifier une activité.

Redouter les démarches de création de sa micro-entreprise

Si tu peux tout à fait te faire accompagner lors de la création de ta micro-entreprise si tu n’es pas très à l’aise avec l’administratif, sache que c’est une démarche très facile et rapide. Et c’est aussi totalement gratuit. Cette gratuité inclut la déclaration de début d’activité, l’inscription à l’INSEE, les déclarations de chiffres d’affaires, de TVA, etc.

En revanche, en fonction de la nature de ton activité, tu devras peut-être t’inscrire à certains registres spécifiques occasionnant des frais. Mais… C’est tout !

En bref, on t’invite à jeter un œil aux démarches de création d’une micro-entreprise. À moins de préférer qu’une autre personne ne le fasse pour toi via un service payant, c’est à peu près tout ce qui te sera demandé pour débuter ton activité.

Et si tu n’es pas très au fait de la gestion et des particularités administratives de la micro-entreprise, il y a toujours notre guide complet dédié !

Ne pas solliciter ses aides financières au bon moment

Si tu quittes un emploi salarié pour ouvrir ta micro-entreprise, attention au timing. Ainsi, on te déconseille de créer ton statut dès la fin de ton contrat de travail ou ta rupture conventionnelle. Car oui, tu risques de perdre l’accès à certaines aides financières pour te lancer, notamment auprès de Pôle Emploi.

Pour faire les choses dans le bon ordre, il convient donc de s’inscrire d’abord en tant que demandeur.se d’emploi, puis d’ouvrir sa micro-entreprise. Et puis, selon ton éligibilité et les conditions de ton précédent poste, ton inscription à Pôle Emploi pourrait t’ouvrir les portes d’aides financières bien méritées pour lancer ton activité, comme l’ARCE.

D’ailleurs, attention de ne pas la confondre avec l’ACRE, une autre aide bien utile lorsqu’on débute en micro-entreprise. Elle permet de commencer son activité avec une exonération partielle des cotisations sociales dues lors de la première année d’activité. Là aussi, tout est une question de timing puisque l’ACRE se demande au moment de la création de ta micro-entreprise, pas un jour de plus !

Oublier de faire sa déclaration initiale de CFE

La CFE (pour Cotisation Foncière des Entreprises) est un impôt local payé en fin d’année par la quasi-majorité des entreprises françaises, y compris les auto-entrepreneurs. Quelques exceptions à noter : tu ne la paieras pas lors de ta première année civile d’activité ni si ton chiffre d’affaires annuel n’excède pas 5 000 €.

Cela dit, débuter en micro-entreprise ne t’épargne pas de devoir réaliser une petite démarche administrative, soit la déclaration initiale de CFE. C’est un formulaire qui peut très vite passer à la trappe, mais que l’on te déconseille d’oublier. Si tel est le cas, il te faudra prendre contact au plus vite avec les services des impôts, car tu ne pourras pas t’acquitter des sommes dues en temps et en heure les années suivant la création de ton activité.

Cette déclaration se fait via l’envoi d’un formulaire 1447-C-SD aux impôts avant le 31 décembre de l’année de création de ton statut. Certaines informations t’y seront demandées, comme l’estimation de ton chiffre d’affaires annuel. Aucun avis de CFE ne te sera envoyé par la suite, tu ne la paieras qu’en temps voulu.

Ne pas ouvrir de compte bancaire dédié à sa micro-entreprise

L’ouverture d’un compte bancaire dédié à sa micro-entreprise n’est pas obligatoire dans tous les cas. Ça le devient lorsque ton activité d’auto-entrepreneur dépasse les 10 000 € de chiffre d’affaires pendant 2 années consécutives.

En dehors de cette obligation légale, on te recommande tout de même de séparer finances personnelles et professionnelles dès le démarrage de ton activité indépendante. Il te sera bien plus facile de gérer tes revenus parfois irréguliers et surtout de bien maîtriser le paiement de tes cotisations et impôts.

D’ailleurs, sache que ton compte bancaire dédié à ta micro-entreprise ne doit pas obligatoirement être professionnel. Un simple compte courant est suffisant, mais il pourrait être difficile à obtenir, surtout depuis que sa dénomination doit obligatoirement contenir la mention “Entrepreneur.e Individuel.le” ou “EI”.

Ne pas connaître les plafonds de la micro-entreprise et le principe de prorata temporis

Le plafond de chiffre d’affaires de la micro-entreprise est sans doute l’une des particularités les plus connues. En effet, si tu veux conserver ce statut, tu ne dois pas dépasser le seuil de la micro-entreprise dont le montant diffère selon la nature de ton activité.

Un autre seuil existe : celui de la TVA, en dessous duquel tu ne la factures ni ne la récupères.

Ce que tu ne sais peut-être pas encore, c’est que ces deux plafonds de chiffre d’affaires sont calculés pour une année civile complète. Cela inclut donc une autre notion à connaître absolument au moment de se lancer en micro-entreprise : le prorata temporis.

Si tu démarres ton activité freelance en cours d’année civile, ce principe te permet de connaître les plafonds de chiffre d’affaires et de TVA à ne pas dépasser. Prenons d’exemple d’une micro-entreprise (activité libérale) créée le 1er septembre, son seuil de CA sera donc fixé à 25 970 € et non 77 700 € pour la première année civile !

Oublier que la micro-entreprise est une entreprise comme une autre

Enfin, l’ultime erreur à ne pas commettre en ouvrant sa micro-entreprise : ne pas la prendre suffisamment au sérieux. Même avec une comptabilité allégée et peu de démarches, elle n’en reste pas moins soumise à quelques obligations légales qu’il vaut mieux respecter.

Mentions obligatoires sur un devis ou une facture, contrat de prestations, déclaration de CA et de TVA, mentions obligatoires sur un site internet, etc. Bref, être freelance n’empêche pas d’avoir une conformité rigoureuse de son activité professionnelle.

Si tu débutes dans la micro-entreprise, un outil de gestion et de facturation dédié à ta micro-entreprise est incontournable. Freebe t’aidera par exemple à établir des factures conformes pour tes clients, mais aussi à suivre tes finances de près ou encore à tenir à jour ton livre des recettes. En bref, il sera ton meilleur allié sérénité si tu n’aimes pas l’administratif et les chiffres !

Au final, c’est un excellent investissement pour éviter de nombreuses erreurs en débutant ton activité freelance, et même tout au long de la vie de ta micro-entreprise.

Article rédigé par l'auteur :
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F.A.Q Freelance - Résumé de l'article

✖️ Quelles erreurs faut-il éviter en micro-entreprise ?

Au moment de créer une micro-entreprise, certaines erreurs peuvent être évitées, comme le fait de passer par une démarche de création payante, choisir le statut de la micro-entreprise pour les mauvaises raisons ou encore ne pas ouvrir de compte bancaire dédié.

🏛 Quelles démarches ne pas oublier quand on crée une micro-entreprise ?

En créant ta micro-entreprise, n’oublie pas de solliciter les aides auxquelles tu peux avoir droit au bon moment, notamment en t’inscrivant à Pôle Emploi ou en soumettant à temps ta demande d’ACRE. N’oublie pas non plus de déposer ta déclaration initiale de CFE.

✅ Comment avoir une micro-entreprise conforme à la loi ?

Un outil de gestion et de facturation comme Freebe t’aidera à respecter toutes les obligations liées à la micro-entreprise, comme les mentions légales sur une facture, le livre des recettes, la déclaration de ton chiffre d’affaires en temps et en heure, etc.

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