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Modifié le :
June 24, 2022
Publié le : 
November 24, 2020
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[Interview Freelance] Alix Leroy, directrice artistique

Aujourd’hui, on part à la rencontre d’Alix, directrice artistique freelance au Studio Hörtie, et fondatrice du collectif Bande à Part.
Elle nous partage son vécu d’entrepreneure, ses conseils pour bien débuter en tant que freelance et l’importance de bien s’entourer dans son quotidien d’indépendant !

Coucou Alix, peux-tu nous parler de ton métier de freelance en quelques mots ?

J’ai deux casquettes aujourd’hui. Pour commencer, je suis directrice artistique freelance et je travaille principalement sur le déploiement d’identités de marque pour des clients dans l’univers du cosmétique, du luxe, de la mode ou de la décoration. Mes clients sont principalement des TPE, PME ou des grands comptes. Personnellement, je n’ai jamais été salariée et j’ai créé Studio Hörtie il y a déjà 8 ans.

À côté, et depuis un peu plus d’un an, je suis devenue consultante en entrepreneuriat. Je me suis reformée pour pouvoir accompagner les indépendants et les entrepreneurs sur toutes les questions autour de la micro-entreprise et tout ce qu’on n’apprend pas à l’école : fixer ses tarifs, démarcher, comprendre le statut de la ME, gérer son administratif, etc.
J’anime aussi des ateliers et des formations sur le sujet, et je suis prof. Les journées sont donc bien remplies !

Quel a été ton parcours avant de devenir entrepreneure ?

Je me suis lancée un peu avant la fin de mes études, en prenant mon statut de freelance quand j’étais en Master 1. J’ai commencé à prendre des clients pour payer mes études et mon diplôme, plutôt que de faire un job alimentaire que je faisais jusqu’alors.
Par la suite, la question ne s’est même pas posée, je savais déjà que je ne voulais ni être salariée ni intégrer une agence ou travailler chez l’annonceur.
J’ai pris la décision de tester plus longtemps l’aventure freelance pour voir si j’arrivais à en vivre, en me laissant un an après l’obtention de mon diplôme.
Un an après, j’ai fait le bilan, mon activité avait bien démarré et j’avais du travail. En bref, je voyais que je pouvais développer d’autres missions et je me suis laissée un an de plus.

C’est à ce moment-là que je suis passée sous le nom de Studio Hörtie car je commençais à avoir un positionnement un peu plus professionnel et une autre vision de mon activité. Et finalement, j’y suis toujours !
L’entrepreneuriat et le freelancing m’ont toujours passionnée, et comme j’aimais beaucoup l’administratif et la gestion, je me suis davantage formée sur la micro-entreprise et c’est comme ça que je suis tombée dedans. C’est là que j’ai eu le déclic et que j’ai décidé d’en faire quelque chose en aidant les autres entrepreneurs, en parallèle de mon activité de directrice artistique.

Tu as fondé Bande à part, en quoi ça consiste ?

C’est d’une part un collectif de plus de 1000 indépendants, donc un réseau d’entrepreneurs et de freelances avec de l’échange, des sessions coworking régulières pour travailler et rencontrer de nouvelles personnes, participer à des ateliers de formation chaque mois sur plusieurs thématiques liées à l’entrepreneuriat (par exemple, le passage à la TVA, le personal branding, etc.).
L’objectif est d’aider les indépendants à ce que leur quotidien soit un peu plus fun et qu’ils ne restent pas tous seuls chez eux. Chez Bande à part, ils peuvent trouver de l’écoute, une aide et la réponse à leurs questions.

C’est aussi un service d’accompagnement géré par moi-même et une équipe qui gravite autour du projet Bande à part. J’interviens sur les questions conseil ou les ateliers de formation, et je fais parfois appel à d’autres professionnels pour apporter leur expertise. Il y a aussi la petite équipe qui anime les coworkings, le networking, les apéros ou le blog.
Le but, c’est vraiment de mélanger tous les profils et de faire un pot commun de nos connaissances pour que chacun y trouve ce qu’il cherche et reparte plus fort.

Selon toi, le freelancing se détache peu à peu du cliché de l’indépendant solitaire ?

Tout à fait ! D’ailleurs, je l’ai remarqué depuis le lancement de Bande à Part. Le projet a pris tout de suite, alors que je pensais ne toucher que mon cercle premier d’amis ou de connaissances professionnelles. Dès la première soirée de lancement, on était déjà plus de 100, dont beaucoup de nouvelles têtes.
Je pense donc qu’à l’heure actuelle, il y a un réel besoin d’être aidé et entouré quand on est freelance. Et comme il y a de plus en plus de possibilités pour le faire, ça tombe bien !

Ton meilleur souvenir depuis le début de cette aventure ?

Pas facile cette question ahah ! Je pense que l’un des souvenirs qui restera marquant pour moi, c’est la soirée de lancement de Bande à Part. C’était en mai 2019 et j’avais ce projet qui grandissait dans ma tête depuis déjà 2 ans. J’ai mis beaucoup de temps à le définir et à rencontrer beaucoup d’indépendants pour mieux les comprendre et savoir comment je pouvais me positionner avec mes propres compétences.

Le jour où on a lancé le projet, on ne savait pas du tout ce que ça allait donner. Donc quand les billets du lancement sont partis en une journée, plus le fait de voir tout le monde réuni avec les mêmes besoins et problématiques, ça a été un moment magique !
Et puis finalement, ce partage humain, on le répète à chaque évènement qu’on organise et c’est toujours assez émouvant.

Que conseillerais-tu à un jeune freelance qui souhaite se lancer ?

Je lui dirais déjà de pas mal cogiter son projet ! Je pense que s’il y a bien une chose qui est primordiale quand on se lance, c’est de savoir où on va et à quelle sauce on va être mangé, même si on n’arrivera jamais à tout contrôler. Il y a forcément des imprévus mais plus on a réfléchi au fonctionnement de son activité, son marché, sa personnalité face au quotidien d’indépendant, ses méthodes de travail et ses démarches administratives, mieux on se porte plus tard en tant que freelance. Plus on se prépare, plus on pourra faire face à certaines difficultés que l’on rencontrera.

Je pense qu’il ne faut pas non plus hésiter à aller rencontrer des gens pour poser toutes ses questions. Je me rends compte que la communauté de freelances est super ouverte et que c’est très rare que les personnes refusent de partager leur expérience autour d’un café. Il faut profiter de cette bienveillance quand on est un jeune freelance, créer soi-même son projet et pas forcément se lancer à l’aveugle.
C’est vrai qu’il y a beaucoup de gens qui se lancent parce que le statut est accessible en 3 clics, ou par contrainte parce qu’ils ne trouvent pas de travail. Mais je pense que ceux qui resteront indépendants dans 5 ou 10 ans, ce sont ceux qui auront pris le temps de se questionner et de s’informer pour gérer leur activité comme une vraie entreprise.
Être freelance, ce n’est pas qu’être seul, c’est surtout savoir s’organiser pour pouvoir en vivre correctement, ainsi qu’une passion et une conviction.

T’en penses quoi de Freebe ?

Moi, je ne suis pas utilisatrice de l’outil parce que j’ai un double statut avec Bande à Part et mon activité de conseil, ce qui n’est pas encore géré par Freebe (je garde espoir au passage !). Par contre, je côtoie beaucoup d’utilisateurs via le collectif, et j’en fais moi-même beaucoup la promotion auprès des freelances. Selon moi, c’est un compagnon de vie et un super allié pour gérer son activité d’indépendant.

Il y a pas mal de sujets administratifs qui peuvent être compliqués à maîtriser : s’en sortir dans ses factures, avoir une comptabilité au top, avoir une vision claire de ses chiffres pour savoir où on en est, gérer son temps, etc. Et je le vois chez certains freelances qui me contactent et qui n’utilisent pas encore Freebe, ils n’ont parfois pas encore les automatismes pour bien gérer leur activité.
Donc je trouve que l’outil est génial car il mâche pas mal le travail administratif des freelances, et il apporte des solutions qu’on n’aurait pas forcément mises en place tout seul dans son coin !

Selon les retours que tu as eus, quelle serait la fonctionnalité ultime de l’outil ?

Celle dont j’entends pas mal parler, c’est le fait de pouvoir déclarer directement son chiffre d’affaires à l’URSSAF. C’est très bien pensé par l’équipe de Freebe ! Beaucoup d’indépendants ont toujours un peu peur de se tromper dans leurs chiffres ou de déclarer à l’arrache quand ils sont en retard, et là le problème est réglé !
Il y a aussi l’interface Freebe que je trouve top, elle donne envie de se mettre à l’administratif et ça, c’est pas gagné ! Personnellement, je fonctionne beaucoup avec des tableurs et je fais un vrai travail pour les pimper et qu’ils donnent un peu envie. Freebe.me, ça sort vraiment du classeur Excel et ça rend les chiffres attrayants en plus d’aider à être carré dans sa compta !

Un grand merci à Alix pour ce temps d’échange autour de ses expériences et de son parcours, et aussi pour ses bons conseils de freelance aguerrie !

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