Micro-entreprise

Qu’est-ce qu’une micro-entreprise ?

La micro-entreprise, anciennement appelée « auto-entreprise », est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. Créé pour faciliter l’entrepreneuriat en France, il permet à toute personne (freelance, consultant, artisan, commerçant, créatif…) de lancer une activité indépendante rapidement et sans lourdeurs administratives.

En 2025, plus de 2,3 millions d’indépendants ont choisi ce statut. Pourquoi ? Parce qu’il combine souplesse, simplicité et accessibilité :

  • Inscription 100 % en ligne et gratuite,
  • Cotisations sociales proportionnelles au chiffre d’affaires,
  • Pas de TVA en dessous des seuils,
  • ComptabilitĂ© ultra allĂ©gĂ©e.

👉 C’est le régime idéal pour tester une activité, se lancer en indépendant, ou gérer une activité secondaire.

1. Micro-entreprise : définition et principes de base

Qu’est-ce que la micro-entreprise ?

La micro-entreprise est un régime simplifié de l’entreprise individuelle. Contrairement à une société comme la SASU ou la SARL, elle n’a pas de personnalité juridique distincte de celle de son créateur : l’entrepreneur et l’entreprise sont une seule et même personne. Concrètement, cela signifie que tu n’as pas besoin de rédiger de statuts, d’apporter un capital social ou de publier une annonce légale. En quelques clics sur le site de l’Urssaf, tu peux obtenir ton numéro SIRET et commencer à facturer tes clients.

Ce régime a été pensé pour permettre à n’importe qui – étudiant, salarié, retraité ou demandeur d’emploi – de tester une activité indépendante sans prendre trop de risques. Il attire particulièrement les freelances et indépendants, car il offre une porte d’entrée accessible vers l’entrepreneuriat tout en évitant la lourdeur des formalités juridiques et comptables des sociétés.

Une évolution de l’auto-entrepreneur

À l’origine, on parlait d’auto-entrepreneur, statut créé en 2009 pour démocratiser l’entrepreneuriat individuel. Depuis 2016, ce régime a été fusionné avec celui de la micro-entreprise. Aujourd’hui, le terme officiel est micro-entrepreneur, mais dans le langage courant beaucoup utilisent encore “auto-entrepreneur”. Les deux désignent exactement la même réalité.

Cette évolution a permis d’harmoniser les règles, notamment en matière de fiscalité et de comptabilité. L’entrepreneur individuel bénéficie ainsi d’un cadre clair, défini par la loi, avec des seuils précis de chiffre d’affaires et des obligations allégées. En résumé, la micro-entreprise est l’héritière de l’auto-entreprise, mais dans une version plus complète et intégrée au droit commun.

À qui s’adresse le statut de micro-entrepreneur ?

Le régime de la micro-entreprise est ouvert à un très grand nombre d’activités, tant qu’elles ne sont pas exclues par la loi (par exemple, certaines professions réglementées comme les notaires, médecins, experts-comptables ou avocats ne peuvent pas opter pour ce régime).

On distingue trois grandes familles d’activités possibles :

  • Les activitĂ©s commerciales (BIC) : e-commerce, vente de biens, restauration Ă  emporter, vente de produits artisanaux, etc.
  • Les activitĂ©s artisanales (BIC Ă©galement) : mĂ©tiers de l’artisanat comme la coiffure, la mĂ©canique, la boulangerie, la rĂ©paration ou la crĂ©ation artisanale.
  • Les activitĂ©s libĂ©rales (BNC) : consultants, dĂ©veloppeurs, graphistes, formateurs, coachs, professions intellectuelles ou crĂ©atives.

Cette souplesse fait de la micro-entreprise un choix privilégié pour les freelances du numérique, les créateurs de contenus ou encore les indépendants du service. Mais elle convient aussi aux artisans qui souhaitent lancer leur activité avec un minimum de contraintes au départ.

Les grands avantages de la micro-entreprise

Le succès du régime micro tient à sa simplicité. Contrairement aux sociétés classiques, il n’y a ni capital minimum, ni statuts à rédiger, ni comptabilité complexe. Tout est pensé pour réduire les barrières à l’entrée.

  • DĂ©marrage rapide : tu peux crĂ©er ton activitĂ© en ligne en moins de 48h et commencer Ă  facturer immĂ©diatement.
  • CoĂ»ts rĂ©duits : pas de frais d’immatriculation (hors artisans au rĂ©pertoire des mĂ©tiers), pas de capital social, pas d’annonce lĂ©gale.
  • Charges proportionnelles au chiffre d’affaires : si tu ne gagnes rien, tu ne paies rien. Les cotisations sociales s’adaptent automatiquement Ă  tes revenus.
  • ComptabilitĂ© allĂ©gĂ©e : un simple registre des recettes suffit, sans obligation d’établir un bilan ou un compte de rĂ©sultat.
  • FlexibilitĂ© : le statut peut ĂŞtre utilisĂ© pour tester un projet, complĂ©ter un revenu salariĂ©, ou exercer une activitĂ© Ă  temps plein.

Les limites à connaître avant de se lancer

Malgré ses atouts, la micro-entreprise n’est pas adaptée à toutes les situations. Ses principaux points faibles concernent :

  • Les plafonds de chiffre d’affaires : limitĂ©s Ă  77 700 € pour les prestations de services et 176 200 € pour les ventes (en 2025). Si ton activitĂ© se dĂ©veloppe rapidement, tu devras changer de rĂ©gime.
  • L’impossibilitĂ© de dĂ©duire ses charges rĂ©elles : un consultant qui dĂ©pense beaucoup en logiciels, formation ou matĂ©riel paiera ses cotisations sur son chiffre d’affaires brut, sans pouvoir rĂ©duire la base imposable.
  • La protection sociale partielle : le rĂ©gime offre une couverture santĂ© et retraite de base, mais moins avantageuse que celle d’un salariĂ© ou d’un dirigeant de sociĂ©tĂ© en SASU.
  • La responsabilitĂ© illimitĂ©e : comme il s’agit d’une entreprise individuelle, tes biens personnels peuvent ĂŞtre engagĂ©s en cas de dettes professionnelles (hors rĂ©sidence principale).

Ces limites expliquent pourquoi beaucoup d’entrepreneurs choisissent la micro-entreprise pour démarrer, puis basculent vers une SASU, une EURL ou une EI au régime réel dès que leur activité devient plus importante.

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2. Comment créer sa micro-entreprise en 2025 ?

Créer une micro-entreprise en 2025 est devenu un processus rapide, digitalisé et largement automatisé. En moyenne, il suffit de quelques jours pour obtenir son numéro SIRET et commencer à facturer. Contrairement à la création d’une société classique, tu n’as pas besoin de rédiger de statuts, d’ouvrir un capital social ou de publier une annonce légale. Tout se fait en ligne via le portail officiel des micro-entrepreneurs.

Les étapes officielles de création

La déclaration se fait désormais de manière centralisée via le site autoentrepreneur.urssaf.fr ou directement depuis le guichet unique géré par l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle). Voici le déroulé pas à pas :

  1. Remplir le formulaire d’inscription : tu indiques ton état civil, ton adresse personnelle, ainsi que la nature de ton activité (artisanale, commerciale ou libérale).
  2. Préciser les options fiscales et sociales : tu choisis ton mode de déclaration (mensuelle ou trimestrielle), et si tu veux opter pour le prélèvement libératoire de l’impôt sur le revenu.
  3. Télécharger les pièces justificatives : généralement une copie de ta pièce d’identité et une déclaration sur l’honneur de non-condamnation.
  4. Validation et transmission : une fois ta demande transmise, tu reçois un accusé de réception.
  5. Réception du SIRET : sous 5 à 15 jours, l’INSEE t’attribue ton numéro SIREN/SIRET qui officialise ta micro-entreprise.

👉 À partir de ce moment, tu peux facturer légalement tes clients et déclarer ton chiffre d’affaires à l’Urssaf.

Le choix de l’activité et du code APE

Lors de la création, tu dois indiquer l’activité principale exercée. Elle sert à déterminer ton code APE (Activité Principale Exercée) attribué par l’INSEE.

Ce code a un rĂ´le important :

  • Il dĂ©finit ta catĂ©gorie d’activitĂ© (BIC ou BNC).
  • Il peut conditionner ton affiliation (CIPAV, Urssaf, chambre des mĂ©tiers…).
  • Il peut aussi influencer ton Ă©ligibilitĂ© Ă  certaines aides ou exonĂ©rations.

Exemples concrets :

  • Un graphiste freelance relèvera du code 74.10Z (activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es de design).
  • Un dĂ©veloppeur web aura gĂ©nĂ©ralement le code 62.01Z (programmation informatique).
  • Un consultant en stratĂ©gie sera classĂ© en 70.22Z (conseil pour les affaires).
  • Un vendeur en ligne via e-commerce aura un code proche du 47.91B (vente Ă  distance).

Le code APE n’a pas d’incidence fiscale directe, mais il structure ton activité pour l’administration.

Immatriculation selon l’activité

Toutes les micro-entreprises ne suivent pas le même chemin d’immatriculation. Cela dépend de la nature de l’activité :

  • ActivitĂ©s commerciales → inscription obligatoire au Registre du Commerce et des SociĂ©tĂ©s (RCS).
  • ActivitĂ©s artisanales → inscription au RĂ©pertoire des MĂ©tiers (RM), souvent accompagnĂ©e d’un stage prĂ©alable (facultatif depuis 2019 mais parfois conseillĂ©).
  • Professions libĂ©rales → simple dĂ©claration Ă  l’Urssaf, sans immatriculation dans un registre particulier.

Dans certains cas, une autorisation préalable peut être requise (ex. restauration, métiers de la sécurité, certaines professions de santé).

Délais et coûts de création

La création d’une micro-entreprise est l’une des plus rapides du marché français :

  • DĂ©lais : la plupart des dossiers sont validĂ©s en moins de deux semaines. Ton numĂ©ro SIRET arrive gĂ©nĂ©ralement sous 10 jours.
  • CoĂ»t : la dĂ©claration est gratuite pour les professions libĂ©rales et commerciales. Seuls les artisans doivent parfois s’acquitter de frais d’inscription au RM (environ 40 €).

Il faut aussi prévoir quelques frais indirects :

  • Assurance RC Pro : souvent obligatoire ou fortement recommandĂ©e, surtout pour les mĂ©tiers Ă  risque.
  • Compte bancaire dĂ©diĂ© : gratuit si tu ouvres un compte personnel sĂ©parĂ©, mais parfois facturĂ© si tu choisis un compte pro.

Les options fiscales et sociales au démarrage

Lors de la création, deux choix importants t’attendent :

  1. Déclaration mensuelle ou trimestrielle de ton chiffre d’affaires à l’Urssaf.
    • Mensuelle → plus de rĂ©gularitĂ© dans tes paiements, mais plus de dĂ©marches.
    • Trimestrielle → plus pratique, mais attention Ă  bien provisionner les cotisations.
  2. Option pour le prélèvement libératoire de l’impôt (si ton revenu fiscal de référence le permet).
    • Tu paies ton impĂ´t en mĂŞme temps que tes cotisations sociales, directement proportionnel Ă  ton CA (1 % Ă  2,2 % selon l’activitĂ©).
    • Cela Ă©vite une rĂ©gularisation l’annĂ©e suivante et simplifie la gestion.

Ces options ne sont pas figées : tu peux les modifier plus tard, mais le choix initial conditionne fortement la gestion de ton activité la première année.

Quand peut-on commencer Ă  facturer ?

Tu peux facturer dès réception de ton numéro SIRET. Même si ton extrait Kbis ou ton avis de situation SIRENE n’est pas encore arrivé, le SIRET suffit pour émettre des factures légales.

⚠️ En revanche, il est interdit de facturer rétroactivement une prestation réalisée avant l’immatriculation. Si tu avais déjà commencé à travailler, tu devras attendre d’être officiellement enregistré pour facturer ton premier client.

Exemple concret de création

Prenons l’exemple de Sarah, graphiste freelance :

  • Elle se rend sur autoentrepreneur.urssaf.fr et choisit “ActivitĂ© libĂ©rale” depuis le Guichet Unique
  • Elle sĂ©lectionne une dĂ©claration trimestrielle et opte pour le prĂ©lèvement libĂ©ratoire.
  • Elle tĂ©lĂ©verse sa carte d’identitĂ© et valide.
  • Dix jours plus tard, elle reçoit son numĂ©ro SIRET par courrier.
  • Elle ouvre un compte bancaire sĂ©parĂ© et souscrit une RC Pro.
  • Elle peut maintenant facturer ses premiers clients, avec la mention lĂ©gale “TVA non applicable – article 293B du CGI”.

En moins de 2 semaines, Sarah est officiellement micro-entrepreneure, prête à lancer son activité.

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Le régime fiscal et social de la micro-entreprise

Le statut de micro-entrepreneur séduit avant tout par sa simplicité fiscale et sociale. Contrairement aux autres régimes d’entreprise individuelle ou aux sociétés (SASU, EURL, etc.), la micro-entreprise applique un cadre ultra simplifié : un plafond de chiffre d’affaires défini, une franchise en base de TVA sous certains seuils, et un calcul des cotisations sociales directement proportionnel au chiffre d’affaires encaissé.

Les plafonds de chiffre d’affaires en 2025

Le régime de la micro-entreprise est conditionné par un plafond annuel de chiffre d’affaires (CA).

  • ActivitĂ©s de vente de biens, hĂ©bergement, restauration :
    👉 plafond fixé à 176 200 €.
  • Prestations de services commerciales et artisanales (BIC) + professions libĂ©rales (BNC) :
    👉 plafond fixé à 77 700 €.

Ces seuils sont mis à jour tous les 3 ans environ. Ils sont importants car ils conditionnent ton maintien sous le régime micro.

⚠️ Si tu dépasses ces plafonds pendant 2 années consécutives, tu sors automatiquement du régime et bascules vers le régime réel simplifié. Si tu les dépasses ponctuellement une seule année, tu peux conserver ton statut l’année suivante.

Exemple :

  • Tu es dĂ©veloppeur freelance. En 2025, tu encaisses 80 000 €. Tu dĂ©passes le seuil de 77 700 €.
  • Si en 2026 tu es de nouveau en dessous du plafond, tu gardes le statut micro.
  • Si tu refais plus de 77 700 € en 2026, tu devras changer de rĂ©gime en 2027.

La franchise en base de TVA

Un des grands avantages de la micro-entreprise est la franchise en base de TVA. Concrètement, tant que tu ne dépasses pas certains seuils, tu n’as pas à facturer de TVA à tes clients. Tes factures s’émettent donc en HT, avec la mention obligatoire :
👉 « TVA non applicable – article 293 B du CGI ».

Les seuils en 2025 :

  • Prestations de services et professions libĂ©rales (BNC/BIC) :
    • Franchise jusqu’à 36 800 € de CA.
    • Seuil majorĂ© Ă  39 100 € : si tu le dĂ©passes une annĂ©e, tu deviens assujetti dès l’annĂ©e suivante.
  • Vente de biens et activitĂ©s commerciales (BIC) :
    • Franchise jusqu’à 91 900 €.
    • Seuil majorĂ© Ă  101 000 €.

👉 Une fois ces seuils franchis, tu dois collecter la TVA et la reverser à l’État. Tu pourras alors aussi la récupérer sur tes achats professionnels.

Exemple :

  • Tu es graphiste freelance avec 35 000 € de CA → pas de TVA.
  • Tu passes Ă  38 000 € → tu devras facturer la TVA dès le 1er janvier de l’annĂ©e suivante.

Les cotisations sociales

Le micro-entrepreneur dépend du régime social des travailleurs indépendants (sécurité sociale des indépendants, gérée par l’Urssaf).

Le calcul est simple : les cotisations sociales sont un pourcentage de ton chiffre d’affaires encaissé. Pas de bénéfice à calculer, pas de charges réelles à déduire.

Taux en 2025 :

  • Vente de marchandises : 12,3 % du CA.
  • Prestations de services commerciales ou artisanales (BIC) : 21,1 % du CA.
  • Professions libĂ©rales (BNC, Urssaf ou CIPAV) : 21,1 % du CA.

Ces cotisations couvrent :

  • Assurance maladie-maternitĂ©,
  • Allocations familiales,
  • Retraite de base et complĂ©mentaire,
  • CSG-CRDS.

💡 Bon à savoir : si tu déclares 0 € de CA, tu ne paies aucune cotisation sociale. C’est un énorme avantage par rapport à d’autres statuts, mais cela signifie aussi que tu ne cotises pas pour ta retraite ou ta protection sociale pendant cette période.

L’imposition des revenus

L’imposition en micro-entreprise repose sur l’impôt sur le revenu (IR). Deux systèmes existent :

Option 1 : régime classique avec abattement forfaitaire

Tu déclares ton chiffre d’affaires dans la déclaration annuelle des revenus (formulaire 2042C PRO). L’administration applique automatiquement un abattement forfaitaire représentant tes charges professionnelles, puis calcule ton revenu imposable.

  • 71 % d’abattement pour les activitĂ©s de vente.
  • 50 % d’abattement pour les prestations de services BIC.
  • 34 % d’abattement pour les BNC (professions libĂ©rales).

Exemple :

  • Tu es consultant BNC, tu encaisses 40 000 € de CA.
  • L’administration applique un abattement de 34 %, soit 13 600 €.
  • Ton revenu imposable est donc 26 400 €.

Option 2 : le prélèvement libératoire (si éligible)

Tu paies ton impôt en même temps que tes cotisations sociales, sous la forme d’un pourcentage de ton CA :

  • 1 % pour les ventes,
  • 1,7 % pour les prestations BIC,
  • 2,2 % pour les BNC.

Conditions :

  • Ton revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence (N-2) doit ĂŞtre infĂ©rieur Ă  un certain seuil (27 500 € environ par part).
  • L’option doit ĂŞtre exercĂ©e au moment de la crĂ©ation ou avant le 30 septembre pour application l’annĂ©e suivante.

👉 C’est une solution très pratique pour éviter les mauvaises surprises lors de la régularisation annuelle.

Les aides disponibles

L’ACRE (Aide à la Création et à la Reprise d’Entreprise)

Elle permet une réduction partielle des cotisations sociales la première année d’activité.

  • Baisse d’environ 50 % du taux habituel.
  • AccordĂ©e sous conditions (chĂ´meur, jeune de -26 ans, bĂ©nĂ©ficiaire de minima sociaux, etc.).

L’ARCE (Aide à la Reprise ou Création d’Entreprise)

Si tu es demandeur d’emploi indemnisé, tu peux percevoir une partie de tes allocations chômage sous forme de capital versé en deux fois pour financer ton lancement.

Le maintien de l’ARE

Tu peux aussi continuer à percevoir tes allocations chômage en parallèle de ton activité de micro-entrepreneur, dans la limite de certains plafonds.

Exemple concret de fiscalité et charges sociales

Prenons l’exemple de Lucas, développeur freelance en micro-entreprise :

  • En 2025, il facture 50 000 € de prestations de services (BNC).
  • Cotisations sociales : 21,1 % → 10 550 €.
  • Option prĂ©lèvement libĂ©ratoire : 2,2 % → 1 100 €.
  • Total charges sociales + impĂ´t : 11 650 €.
  • Il lui reste environ 38 350 € nets pour vivre.

👉 Avantage : gestion ultra simple, tout est calculé en fonction du CA.
👉 Limite : il ne peut pas déduire ses frais de logiciels, coworking ou matériel, même s’ils représentent plusieurs milliers d’euros.

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4. Obligations administratives et comptables

4.1 Facturation

  • NumĂ©rotation chronologique, mentions lĂ©gales obligatoires.
  • En cas de franchise en base de TVA → mention de l’article 293B.
  • Obligation d’utiliser un logiciel de facturation certifiĂ© (Freebe est conforme).

4.2 Déclarations

  • Mensuelle ou trimestrielle auprès de l’Urssaf.
  • DĂ©claration de revenus annuelle (formulaire 2042C Pro).

4.3 Comptabilité simplifiée

  • Livre des recettes obligatoire.
  • Registre des achats si activitĂ© de vente.

4.4 Autres obligations

  • Compte bancaire dĂ©diĂ© si CA > 10 000 € pendant 2 annĂ©es consĂ©cutives.
  • Assurance RC Pro recommandĂ©e.

5. Avantages et inconvénients

✅ Avantages❌ InconvénientsCréation gratuite et rapidePlafonds limitésCharges proportionnelles au CAPas de déduction des frais réelsSimplicité comptableProtection sociale partielleIdéal pour tester une activitéResponsabilité illimitéeAccessible à tousAccès limité au financement bancaire

6. Comparatif avec d’autres statuts

  • SASU : meilleure protection sociale, pas de plafond, mais formalitĂ©s et coĂ»ts plus lourds.
  • EURL : rĂ©gime sĂ©curisant mais plus contraignant.
  • EI classique : rĂ©gime rĂ©el avec comptabilitĂ© complète.

👉 La micro-entreprise est parfaite pour commencer. Mais si ton activité décolle, mieux vaut évoluer vers une société.

7. FAQ sur la micro-entreprise

Peut-on cumuler micro-entreprise et salariat ?
Oui, mais attention à la clause d’exclusivité dans ton contrat.

Que se passe-t-il si je dépasse le plafond ?
La 1re année, tolérance. Si le dépassement continue, passage automatique au régime réel.

Dois-je avoir un compte bancaire professionnel ?
Non, un compte séparé suffit (sauf CA > 10k€ deux années consécutives).

Puis-je récupérer la TVA en micro-entreprise ?
Non, sauf si tu dépasses la franchise en base et passes à la TVA.

8. Conclusion

La micro-entreprise reste le statut préféré des indépendants en France : simple, rapide et accessible. Mais ses limites (plafonds, absence de déduction des charges, protection sociale) en font une solution idéale surtout au démarrage.

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👉 Qu'est-ce qu'une micro-entreprise ?

Le site de l'URSSAF la présente comme "une entreprise individuelle qui relève du régime fiscal de la micro-entreprise et du régime micro-social pour le paiement des cotisations et contributions sociales

🥇 Qui peut devenir micro-entrepreneur ?

Toute personne majeure peut ouvrir sa micro-entreprise, sous condition d'être ressortissant de l'Union Européenne, de ne pas être sous tutelle ou curatelle, et de ne pas être condamné à une interdiction de gérer ou d'exercer.

đź’Ž Quels sont les avantages de la micro-entreprise ?

La micro-entreprise a des obligations comptables plus légères : il n'est pas nécessaire d'établir des comptes annuels, et donc de recourir aux services d'un expert-comptable.

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