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Modifié le :
June 24, 2022
Publié le : 
August 8, 2021
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[Interview Freelance] Pierre Guilbaud, consultant Growth marketing

Aujourd’hui, on te propose de découvrir le quotidien de Pierre, consultant en Growth Marketing et fondateur de La Boîte Numérique, un site qui concentre toutes les ressources utiles pour débuter et se développer en freelance.

Salut Pierre ! Pour commencer, peux-tu nous parler un peu de ton métier ?

Je suis consultant en Growth marketing, spécialisé dans les boîtes à impact positif. J’accompagne des CEO ou des responsables marketing d’entreprises, je les aide à structurer leur tunnel de conversion et à exécuter les meilleures stratégies de croissance. Je les aide donc à acquérir plus d’utilisateurs et à convertir leurs prospects en client.

Depuis quand es-tu freelance et pourquoi as-tu choisi ce statut ?

Je fais du freelancing depuis mes études, donc depuis à peu près 5 ans. J’accompagnais déjà des PME et des startups dans leur stratégie marketing en ligne. Je l’ai aussi fait à l’étranger, mais c’était plus une manière pour moi de financer mes voyages et mon mode de vie. Après, je suis rentré chez Google dans l’équipe marketing, et j’ai décidé de quitter l’entreprise parce que j’avais envie de plus de flexibilité dans mon quotidien, de passer plus de temps sur mes projets perso.

J’ai monté par exemple La Boîte Numérique, une plateforme sur laquelle je partage mes apprentissages et mes bonnes pratiques en tant qu’indépendant, pour aider d’autres freelances à se lancer et à développer leur activité. J’ai aussi ma newsletter qui s’appelle Les p’tits hacks marketing, dans laquelle j’aide des marketeurs à développer l’activité de leur entreprise. Tout ça prend du temps et quand on est salarié, c’est difficile. Le freelancing, c’est top pour choisir les projets sur lesquels on souhaite bosser et en même temps développer ses propres idées.

Tu travailles aussi pour Google en tant que freelance, tu peux nous en parler ?

Quand j’ai quitté mon job, on m’a proposé d’intégrer l’équipe Growth marketing en freelance, donc je travaille avec eux 3 jours par semaine en remote vu que je connais bien l’équipe. Et le reste de la semaine, mon planning va bouger en fonction des startups que j’accompagne, principalement des startups de l’incubateur de Sciences Po Paris et d’Imagination Machine.

Aujourd’hui tu t’es spécialisé dans l’accompagnement des startups à impact positif, pourquoi ?

En fait, dans mes valeurs et dans mes croyances, c’est important d’essayer de préserver au maximum l’environnement. Ça a toujours été important pour moi, j’étais bénévole pendant mes études, et j’étais toujours le mec relou qui te dit « arrête de jeter ta clope par terre ». Et du coup, moi je ne crois pas en un modèle uniquement basé sur la croissance. Je pense que si on continue à tous trop consommer, on ira droit dans le mur. Et moi, là où je suis bon, c’est en croissance et en marketing, donc j’ai envie d’aider et de donner les clés à des boîtes avec lesquelles je suis aligné en termes de valeurs.

Exposer sa vision des choses à ses clients, ça résonne forcément. Quand j’explique à mes clients que ce qui m’importe, de maximiser des boîtes qui vont avoir un impact positif, ça les botte de bosser avec moi parce qu’on se comprend. Et quand on est aligné sur le fond comme ça, la forme ça reste des détails.

Tu as expérimenté le salariat, le freelancing et la création de startup. Vers quelle mode de vie ton cœur balance le plus ?

J’aime beaucoup transmettre et entreprendre. Du coup, avec le statut de microentreprise je peux faire les deux. Quand je teste des choses avec l’un de mes projets, par exemple La Boîte Numérique qui est une société, j’apprends plein de choses. Et tout ce qu’on apprend, ça peut aider d’autres personnes et ça peut se monétiser.

C’est là que je vais mettre ma casquette de consultant freelance et partager à mes clients mes apprentissages, mon savoir et mes feedbacks. On est beaucoup à aimer toucher à tout et être stimulés au quotidien sur plein de projets, et être freelance ça nous permet de bosser avec des boîtes très différentes avec des concepts qu’on n’aurait pas forcément pensé à monter.

Tu as fondé La Boîte Numérique, c’est le genre de site que tu aurais aimé trouvé à tes débuts de freelance ?

À la base oui, c’est un enchaînement de constats qui m’ont fait dire « ça n’existe pas donc je vais le faire ». C’était une boîte à outils qu’on a montée avec mon pote Théo, où on a recensé 250 outils qu’on a classés par objectif, par exemple faire un site internet, booster sa visibilité, créer un logo, etc. À force de bosser en indépendant, on s’est rendu compte que c’est facile de se noyer dans les infos. Il y a plein d’acteurs sur le marché du freelancing, mais il nous manquait le côté très concret et pragmatique dont un freelance a besoin.
Aujourd’hui, on fait aussi des guides très détaillés et une newsletter qui s’appelle La bombe dans laquelle on donne des actions concrètes pour avancer et qui est suivie par 2 300 indépendants.

Avec tous tes projets et tes missions en freelance, comment fais-tu pour t’organiser au quotidien ?

Je prends un grand café ahah. Plus sérieusement, en ce qui concerne Google, c’est très cadré car j’y accorde tout mon temps les 3 premiers jours de la semaine. Ensuite le jeudi, je l’accorde généralement aux startups que j’accompagne. Et le temps restant, c’est pour mes projets perso.
Je refuse aussi beaucoup de missions, que je transmets aux freelances de mon réseau. Je choisis donc avec qui je vais travailler, et mon emploi du temps reste assez simple. Je travaille par batch, je me fixe un objectif sur une période de temps et je ne fais que ça. Et je décortique chaque mission en mini-tâches, ça me donne ma to-do du jour. Il faut surtout apprendre à bien évaluer le temps passé sur une tâche, et quand on débute en freelance on a tendance à sous-évaluer ce temps.

C’est quoi tes 3 outils pour freelance préférés ?

Je suis très minimaliste sur les outils que j’utilise. Donc aujourd’hui, c’est Google Drive et tous les outils qu’on y retrouve pour tout gérer. J’utilise aussi Notion pour gérer mon travail par projet et par client. Les outils, c’est très cool, mais l’important c’est la manière de les utiliser pour rester focus sur son travail. Donc pour moi c’est important d’arriver à épurer un maximum les process de ce côté-là. Et pour la facturation, j’utilise bien sûr Freebe parce que j’ai une phobie administrative.

Depuis quand utilises-tu Freebe, et pourquoi ?

Je l’utilise depuis septembre. Freebe me sert à deux choses : je crée un devis que je transforme après en facture, et comme je l’ai relié à Shine, je vois très facilement où en sont les paiements de mes clients. J’ai une vue d’ensemble de ma facturation, notamment où j’en suis par rapport à la TVA. Pour moi, c’est super pratique pour tout ça et ça me suffit.

Des startups innovantes et positives à suivre de près ?

Les Mini Mondes qui proposent des carnets de voyages et des jouets pour enfants en plastique recyclé et made in France. Beem qui développe des mini panneaux solaires modulables. Et enfin, Nebulae, un jeu de stratégie astropolitique multi-joueur, toujours made in France.

Pour finir, ton conseil ultime pour nos lecteurs freelances qui se lancent ou qui débutent ?

Pour moi, la décision de se lancer en freelance, elle doit profondément venir de chacun d’entre nous. C’est pas une question de paramètres externes ou d’opportunités de décrocher une mission. C’est une question de toi, de tes compétences, et de la valeur que tu peux apporter à un client. Si tu es bon dans ce que tu fais, c’est tout à fait possible d’en vivre et d’être indépendant financièrement. Ça ne dépendra pas des autres mais uniquement de toi et ta capacité à apporter de la valeur à des entreprises.

Le problème c’est aussi le syndrome de l’imposteur et de ne pas se sentir crédible au début. Si tu n’as pas toutes les compétences, c’est pas grave parce que tu peux les développer et te former avec toutes les ressources en ligne. Donc prends confiance et mets de l’argent de côté pour être toujours serein. Mais surtout, investis dans ton entreprise, monte en compétences et crois en toi.

Un grand merci à Pierre pour son partage d’expériences la veille de son départ en vacances (quand on vous dit que c’est possible de déconnecter en vacances en freelance !).

Pour le contacter ou suivre ses projets, c’est par ici :
Son site web
Son profil LinkedIn
Son compte Twitter
Son compte Instagram

Pour découvrir La Boîte Numérique, c’est par là :
https://laboitenumerique.fr/
https://laboitenumerique.fr/bombe/

https://www.instagram.com/laboitenumerique


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