Aujourd’hui, on te propose de découvrir le profil et le quotidien de Laura, fondatrice de Bien dans ta boîte et coach en bien-être au travail pour entrepreneurs de tous horizons.
Je suis la fondatrice de Bien dans ta boîte, et j’accompagne les entrepreneurs dans leur bien-être au travail par du coaching et du yoga.
Mon parcours, c’est un parcours de santé. Je suis passée par la fac de médecine, de psycho, de diététique, etc. C’était une recherche de santé holistique qui n’est pas encore facile en France. Ensuite, j’ai passé une certification de psychologie positive et de yoga.
Je dirais qu’il y a deux choses. En effet, ça explique le concept de Bien dans ta boîte. Une histoire personnelle, car je viens d’une famille d’entrepreneurs et j’ai vu parents, grands-parents ou frères s’épuiser, ne pas être entendus, écoutés et soutenus quand ils ont eu des difficultés. On a eu des burn-out aussi et dans ce cas-là, soit tu t’arrêtes et t’as plus de clients, donc plus de chiffre d’affaires, soit tu continues et tu t’épuises. Donc le bien-être au travail des entrepreneurs, c’est une histoire de famille et parmi les outils, la psychologie positive apporte beaucoup de choses.
Mais l’autre raison, c’est que je ne me retrouvais pas pleinement en psychologie classique. Comme en santé classique, on reste sur la question de : qu’est-ce que le trouble et comment on va le traiter ? Et moi, je trouve cela dommage de limiter la psychologie à ça et je vais plutôt favoriser une psychologie de prévention. Au lieu de prendre les entrepreneurs à -10 et de les ramener à 0, on va essayer de les mener à +2, +5, +10.
Il y a déjà le site qui est un peu l’antre de Bien dans ta boîte. Je voulais créer un écosystème de contenus pour les entrepreneurs avec le blog et le podcast qui sortent régulièrement. Il y a aussi la newsletter et des formations en ligne, ainsi que le groupe privé Facebook. C’est une partie importante de Bien dans ta boîte car je passe beaucoup de temps à l’animer (650 membres).
C’est donc du contenu gratuit et accessible à tous. Il y a des contenus santé, énergétiques ou des choses qui peuvent changer un peu de ce qu’on voit partout en matière de coaching, pour sortir du schéma classique de l’entrepreneur. Je milite pour leur faire comprendre que leur bien-être, ce n’est pas secondaire. Malheureusement pour les entrepreneurs, ça passe souvent au second plan.
Sur les coachings, il y a plusieurs formules. Ça peut être des accompagnements à la séance ou des coachings de 3 mois. Ils sont responsables et acteurs de leur bien-être et je ne peux pas leur imposer un nombre de séances. Moi je leur donne des process et des méthodes auxquels je suis formée et en lesquels je crois.
Ces entrepreneurs arrivent en coaching avec des séances d’1h30 et des exercices entre chaque. Il y a toujours le travail émotionnel en séance, puis le comportement après puisque c’est dans l’action qu’on prend les décisions. Certains ont des coachings plus complets qui intègrent le yoga où on va concilier le corps et l’esprit : respiration, méditation, mental, etc.
Je n’ai pas de profil type. Je coache aussi bien des jeunes démissionnaires que des entrepreneurs qui sont en train de se lancer ou récemment lancés, mais aussi ceux qui ont plus d’expérience, et parfois des indépendants.
Malgré moi, ça attire plutôt des femmes qui se sentent souvent plus concernées par leur bien-être que les hommes. Mais je ne cherche pas à genrer mes accompagnements, car ce serait exclure certaines personnes et ce n’est pas mon but.
Pour moi, la solitude n’est pas spécifique aux freelances. Il y a des entrepreneurs qui sont entourés de salariés ou d’associés et qui se sentent très seuls malgré tout. Il y a un très bon papier d’Olivier Torrès (enseignant-chercheur) sur la solitude des dirigeants qui explique ce sentiment d’isolement dont on ne parle pas beaucoup. Il y a plein de ressources sur les difficultés d’un salarié, mais pour un entrepreneur ou patron de PME, c’est plus compliqué.
Les freelances, en plus de la solitude mentale, il y a souvent la solitude physique. Ça dépend des personnes, mais ça peut être très difficile si on est sociable à la base. Et même pour une personne plutôt solitaire comme je peux l’être, il y a quand même ce sentiment de solitude car on est seul à décider et à diriger, c’est parfois lourd au quotidien.
Déjà, si tu es entrepreneur et que tu ne vas pas bien ou que tu es stressé, c’est clair qu’à un moment donné, tu ne peux plus bosser. Les entrepreneurs sont souvent des obsédés des hacks de productivité, ils veulent gagner du temps partout, mais sans énergie, ça ne sert à rien.
Et pourquoi être sur terre si ce n’est pour profiter et être heureux ? On va me dire que c’est utopique de dire ça parce qu’on oppose souvent bien-être et business. Dans l’inconscient collectif, réussir en business, c’est bosser tout le temps, avoir le temps de ne rien faire, ne pas dormir, etc. Alors que j’ai plein d’exemples d’entrepreneurs qui ne sont pas des angoissés et dont les business tournent très bien.
Donc oui, le mindset va agir sur plein de choses comme la régulation du stress et des émotions. On parle souvent de montagnes russes émotionnelles quand on est entrepreneur ou freelance, en passant de l’incarnation de Steve Jobs à la déprime totale. Et souvent, ça vient de nos pensées limitantes ou de nos peurs qui agissent négativement sur nos comportements.
Clairement, ma plus grande fierté, c’est que mes coachés repartent ne serait-ce qu’un demi-pourcent mieux que lorsqu’ils arrivent. Ce sont de petits détails, mais c’est de les voir s’endormir en relaxation au yoga par exemple, de voir qu’enfin, ils lâchent la pression ! Qu’ils repartent avec des larmes ou avec le sourire, ça prouve que quelque chose s’est enfin débloqué.
Ils vont vers l’entrepreneuriat avec toute la motivation, le plaisir, le dynamisme et la passion du monde, et malheureusement quand ils viennent à moi, c’est que ce plaisir-là a été entaché par le stress ou les difficultés.
Ça doit faire 8 mois que je l’utilise. Et pour commencer, je dirais la facturation parce que c’est super ergonomique et intuitif. Je vois tout : mes clients, le montant, si c’est payé, si c’est en retard, etc. C’est clair et efficace.
Ensuite, la déclaration à l’URSSAF, au moins j’ai arrêté de recompter 40 fois en ayant peur d’oublier 3 centimes ! Là, c’est déclaré et c’est tout bon.
Et enfin, la synchronisation avec ma banque. C’est super car je ne suis plus en stress d’oublier une rentrée d’argent, et la satisfaction de lier un montant de trésorerie à sa facture et à son client, et de voir la jauge de paiement se remplir, c’est juste génial !
Merci à Laura pour sa disponibilité et ces échanges !
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