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Modifié le :
June 24, 2022
Publié le : 
February 22, 2021
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[Interview Freelance] Laurent Garrouste, fondateur de JUPDLC

Aujourd’hui, Freebe part à la rencontre de Laurent, fondateur de J’ai un pote dans la com, un média spécialisé qui partage l’actualité du marketing, de la publicité et de la communication. On en profite pour en savoir plus sur son parcours, ses conseils pour une veille efficace et se développer en tant que freelance.

Hello Laurent ! Tu peux nous dire ce que tu fais au quotidien ?

Pour faire simple, j’ai créé J’ai un pote dans la com il y a 8 ans, c’est aujourd’hui un média spécialisé en marketing et communication.

Et au bout d’un moment j’avais envie de monétiser l’espace qui était disponible sur le site. Quand tu veux monétiser un site avec du display advertising, le plus simple et le plus rapide c’est Google Ads. Sauf que tu te retrouves avec des annonceurs et des publicités pas forcément pertinentes, c’est limite du spam. En tout cas, ce n’est pas de la pub de qualité, et il y a beaucoup de monde qui dispose d’un ad blocker en plus.

Donc, plutôt que de rendre la publicité chiante et intrusive, on a voulu mettre de la publicité avec un certain niveau de qualité. On met donc des espaces pub à disposition des associations. Et aujourd’hui, sur J’ai un pote dans la com’, tu as une chance sur trois de voir une bannière d’association.

C’est un système que j’ai développé avec un pote pour notre site, et on s’est dit que ça pouvait intéresser d’autres médias. Le but, c’est de monétiser intelligemment son site et de ne pas tomber dans la publicité douteuse. C’est donc là qu’est né JPC Network début 2020. Pour le moment, deux autres sites l’utilisent mais on n’est pas encore dans une démarche commerciale pour le promouvoir.

Du coup, c’était quoi la démarche derrière la création de J’ai un pote dans la com ?

À la base, c’était un blog que j’ai lancé pendant mes études il y a 12 ans. À l’origine, je l’ai créé comme un portfolio. Ensuite je me suis réorienté et c’est resté un blog où je partageais ma veille marketing, com’ et pub.

Il y a 4 ou 5 ans, Valentin (Richardot) m’a rejoint en tant que rédac’ chef. Aujourd’hui on est toujours « associés » en tant qu’auto-entrepreneurs et on est en train de créer la structure. Et on est donc deux à temps plein dessus, en plus d’une équipe de freelances.

J’ai un pote dans la com, c’était donc un collectif de freelances ?

Ça l’était jusqu’à maintenant en effet. C’était comme ça parce que jusqu’à janvier 2020, j’étais encore en full-time dans une startup. J’ai un pote était surtout un side project pour moi, même si Valentin bossait à fond dessus. Moi j’étais là pour le côté technique et pour faire en sorte que le site tourne, mais je n’avais pas vraiment de temps à y consacrer.

Et donc en janvier 2020, j’ai quitté mon boulot pour me mettre à temps plein sur le projet. Pendant un an, on a pris le temps de réfléchir à notre statut avant de monter la boîte, en attendant je suis resté auto-entrepreneur.

À l’époque, est-ce que tu avais imaginé que ton blog deviendrait un média à part entière ?

Dire non, ce serait un peu mentir parce que c’était tout de même un side project qui prenait énormément de temps. D’ailleurs, beaucoup de médias se sont lancés sur la période 2009-2012. Et je m’étais dit que ceux qui seront les plus « compétitifs », que ce soit des blogs ou des médias, seront ceux qui dureront dans le temps.

Donc mon intention, même si c’était un side project, c’était bien de m’inscrire dans la durée. Ce n’était pas un truc que je lançais uniquement pour me faire plaisir, mais pour renseigner des gens sur le domaine de la pub et du marketing de manière un peu différente par rapport à d’autres médias avec un ton très corporate.

L’objectif, c’était de prendre un peu plus de risques pour engager les lecteurs, de sortir un peu des clous même s’il faut se faire tacler par certains. S’il le faut, on n’hésite pas à le faire non plus, si ça reste toujours fondé et bienveillant ! En tout cas, on essaye d’adopter un ton qui nous est propre, et le fait que tout ne soit pas brandé participe aussi à la viralité du contenu. Donc on a forcément la volonté de se démarquer, et de s’inscrire dans le paysage des médias spécialisés.

Justement, est-ce que tu penses que la stratégie de contenus est une bonne façon de trouver ses clients en freelance ?

Je pense que si un freelance ne le fait pas, je ne vois pas bien comment il peut se faire connaître si ce n’est par la recommandation. On le voit, beaucoup de freelances créent leurs propres contenus sur LinkedIn ou ailleurs. Ça va du carrousel à l’article, en passant par le blog. Tout le monde est un peu un média aujourd’hui. Et l’influence rentre aussi dans la danse.

En freelance, tu peux trouver beaucoup de business via LinkedIn si tu le veux. T’es un peu obligé d’avoir une stratégie de contenus, même en solo. Il y a aussi l’emailing mais il faut bien avoir une base de données, ou des contacts et des recommandations. La stratégie de contenus, ça te permet de te positionner en partageant des conseils ou de l’expertise en tant que freelance.

Personnellement, quand je choisis un freelance avec qui travailler, c’est souvent parce que j’ai vu ses contenus passer et que je les ai trouvés sympas. Ça me permet aussi de comprendre que la personne a la même logique que nous car c’est exactement ce qu’on fait chez J’ai un pote dans la com. Si le freelance avec qui on bosse a cette même stratégie, on gagne du temps avec quelqu’un qui connait très bien nos enjeux.

Toi qui est spécialiste de la veille, c’est quoi tes meilleures techniques ?

Feedly ! C’est le flux RSS pour regarder ce qui s’est fait sur le secteur tous les matins. Par curiosité, je passe aussi du temps sur LinkedIn, Facebook, etc. Donc beaucoup de réseaux sociaux et le flux RSS. Je ne vais pas sur les sites web du coup.

Il y a aussi Google Alerts qui est pas mal quand tu as besoin de monitorer sans forcément savoir sur quels sites aller. C’est pas mal si tu ne veux pas aller sur 10 000 sites d’ailleurs, parce que tous les articles ne sont pas forcément pertinents sur le flux RSS donc tu peux mettre une alerte Google directement sur un terme.

Et effectivement, chez nous la veille c’est l’étape obligatoire pour surveiller les tendances. D’ailleurs, on va aussi sur Reddit parce qu’il y en a certaines qui partent de là, notamment les mèmes. Mais je dois dire qu’il faut bien savoir choisir les sujets parce que Reddit, c’est vite un gouffre énergivore.

Quels conseils aurais-tu aimé entendre quand tu t’es lancé dans l’entrepreneuriat ?

C’est de ne pas essayer d’avancer solo. En freelance, il y a moyen de te regrouper avec d’autres pour certains projets, de ne pas vouloir tout faire pour soi et en tirer toute la gloire. Déjà, parce qu’en solo, tu vas beaucoup moins vite que d’autres. Nous concernant en l’occurrence, il y a tout un écosystème de médias qui fonctionnent avec des équipes entières. Eux sont plusieurs et c’est pas une personne solo qui va pouvoir en faire autant.

En freelance, ça dépend bien sûr de ton objectif. Tu n’as pas forcément besoin d’être en groupe absolument, à moins de vouloir t’attaquer à de plus gros projets. En tout cas, il ne faut pas avoir peur de chercher des gens, de l’aide ou de la complémentarité. Des fois, on peut avoir peur de s’associer à quelqu’un, de peur d’être déçu, mais il n’y a qu’en testant qu’on arrive à faire quelque chose au final.

Depuis quand utilises-tu Freebe et pourquoi ?

Mon auto-entreprise a été créée en 2012, mais à l’époque, je facturais très peu vu que j’avais mon boulot à côté. Par contre, en 2020, j’ai eu besoin de facturer et j’avais pas envie de le faire sur Excel. Je voulais un truc simple et pas cher, donc aucune raison de ne pas utiliser Freebe.

C’est quoi ton top 3 des fonctionnalités de Freebe ?

Je dirais la facilité de création des devis, la facilité de relance d’impayés, et les notifications. Quand tu as tes déclarations à faire, il te prévient donc ça évite pas mal de retards et d’oublis.

Un grand merci à Laurent pour ce temps d’échange sur son expérience et ses conseils avisés !
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