Certains mythes sur la vie de freelance ont la vie dure. Quand on est coincé.e dans un job salarié que l’on n’aime pas plus que ça, on peut se mettre à rêver d’être indépendant.e, travaillant au fil de nos envies, où et quand on veut. S’il y a parfois une part de vérité, le quotidien de freelance ne ressemble souvent pas aux idées préconçues que l’on s’en fait.
Certaines personnes fantasment le freelancing et le statut d’auto-entrepreneur, d’autres ne le prennent pas (encore) au sérieux. Que tu t’apprêtes à te lancer en tant qu’auto-entrepreneur ou que tu le sois déjà, on te propose aujourd’hui de passer en revue les plus beaux clichés sur les freelances.
Let’s go !
Sommaire :
Quand on travaille librement de chez soi, on peut en effet être tenté de rester en pyjama du matin au soir. Après tout, il n’y a aucun dress code en freelance. C’est d’ailleurs l’un des principaux avantages à être indépendant.e : pas besoin de se préparer chaque matin pour arriver clinquant au boulot. Mine de rien, c’est un gain de temps et de confort dont rêvent beaucoup de salarié.e. !
Dans la réalité, c’est parfaitement ok de privilégier une tenue cosy en freelance. Ce qu’il faut garder en tête, c’est que travailler en pyjama ou dans n’importe quelle tenue casual n’enlève rien au professionnalisme des freelances. On peut tout à fait choisir de conserver sa tenue de la nuit pour gagner du temps, s’habiller quand on le souhaite et surtout pour les rendez-vous clients et les réunions en visio (encore heureux).
Quant au fait de travailler au fond de son lit, on parie que c’est très loin d’être pratiqué par la majorité des freelances. On préfère généralement un bureau de travail chaleureux et propice à la concentration, qu’il soit à domicile ou non.
➡️ La réalité : certains freelances aiment bosser en pyjama, d’autres non. C’est personnel et ça n’empêche pas d’être efficace et productif.ve !
La principale caractéristique d’un freelance, c’est en effet de ne pas avoir de lien de subordination. Avoir une micro-entreprise est donc synonyme d’être son propre patron. Choix des horaires, des outils, de l’organisation du planning, des clients, des projets, etc. Oui mais… Ne pas avoir de boss ne veut pas dire faire absolument tout ce que l’on veut, quand on le veut.
Si un freelance n’a pas de chef.fe, il doit tout de même se plier à certaines contraintes. La première (et la plus importante) est bien entendu la satisfaction de ses clients. Car ce sont les clients qui donnent le ton et le cadre d’une mission freelance, qui font part de leurs besoins et expriment leurs attentes particulières.
D’autre part, c’est loin de la vérité de penser qu’un auto-entrepreneur est 100% libre de gérer son temps de travail. Eh oui, même dans l’entrepreneuriat, il y a des deadlines et des impératifs !
➡️ La réalité : les freelances sont bel et bien leurs propres patrons, mais il doivent composer avec tout un tas de contraintes extérieures.
Encore aujourd’hui, le contrat de travail et les fiches de paie sont particulièrement valorisées. Lorsque l’on a un projet d’investissement, d’achat immobilier ou autre, il vaut mieux pouvoir justifier de revenus à peu près stables sur le long terme. Et ça tombe bien, car c’est tout à fait possible en étant auto-entrepreneur !
La croyance selon laquelle les freelances gagnent très mal leur vie, voire parfois pas du tout, ne peut pas être plus fausse qu’aujourd’hui. Si le nombre d’indépendant.e.s augmentent considérablement chaque année, ce n’est pas pour rien. C’est bien parce que la demande croît elle aussi : plus de besoins, plus de clients, plus de missions freelances.
En bref, on peut tout à fait obtenir une rémunération intéressante et stable en étant freelance. Certaines indépendant.e.s exercent d’ailleurs des années sous le statut de la micro-entreprise, en développement leur activité, leur réseau et par extension, leur chiffre d’affaires.
➡️ La réalité : on peut être freelance et avoir des revenus réguliers sur le long terme, tant que l’on sait vendre ses services ou ses produits.
Ce mythe est directement lié avec la liberté qu’offre la vie en freelance. Pouvoir se concentrer sur les missions de son choix, vivre de sa passion, ne jamais avoir affaire à des collègues désagréables ou des objectifs d’entreprise trop ambitieux… Que pourrait-il se passer de pire ?
Eh bien, il faut savoir qu’un auto-entrepreneur est un travailleur ayant avant tout une entreprise à faire tourner. Ça veut dire qu’un freelance est à la fois exécutant, comptable, communicant, responsables des ventes, chef de projet, CEO, etc. Son planning doit donc contenir à la fois ses missions, mais aussi tout ce qui lui sert à atteindre ses objectifs, passant de call clients à la gestion administrative.
Les sources de stress peuvent donc être très nombreuses en freelance : surcharge de travail, épuisement, pression liée à la satisfaction des clients et des deadlines, peur de l’instabilité financière ou de faire les mauvais choix, etc. Heureusement, la communauté des indépendant.e.s est assez grande pour trouver conseil et soutien. Cependant, un auto-entrepreneur ne pourra jamais se reposer sur son employeur ou ses collègues.
➡️ La réalité : être freelance peut être tout aussi stressant qu’un job salarié, même si les sources d’angoisse sont différentes.
C’est sans doute l’un des clichés les plus tenaces : le travail est forcément pénible. Or, lorsque l’on fait le choix de se lancer en freelance, c’est bien parce que l’on aime son domaine d’expertise et que l’on se sent aligné.e avec son quotidien professionnel. Comme beaucoup de salariés apprécient leur job, être freelance est généralement synonyme de vivre d’une passion.
Tu te demandes peut-être où se situe le problème autour de ce mythe du travail désagréable ? Eh bien, c’est tout simplement l’une des raisons qui poussent certaines personnes à ne pas suffisamment valoriser le travail d’un freelance. Un client qui ne comprend pas le tarif d’un graphiste pour “juste un logo”, un autre qui sous-estime l’investissement d’un photographe de mariage, un autre qui estime ne pas avoir besoin de payer pour le dessin d’un illustrateur, etc.
Si tu entends parfois la phrase “mais puisque c’est ta passion, tu peux faire ça gratuitement” en tant que freelance, tu sauras quoi répondre. Passionné.e oui, mais avant tout professionnel.le et compétent.e !
➡️ La réalité : tout travail, qu’il s’agisse d’une passion ou non, représente un investissement personnel et des compétences qui méritent une rémunération.
Pour beaucoup, être freelance est synonyme de travail seul à domicile. C’est vrai pour une grande partie des indépendant.e.s, mais c’est loin d’être le seul environnement de travail à portée quand on entreprend en micro-entreprise.
Si beaucoup d’auto-entrepreneurs apprécient la solitude, d’autres préfèrent rejoindre une communauté, se rendre dans un espace de coworking ou louer un espace de travail dans un bureau partagé. Aujourd’hui, les solutions ne manquent pas pour celles et ceux qui préfèrent différencier leur domicile de leur lieu de travail et continuer de développeur leurs relations professionnelles.
D’ailleurs, un auto-entrepreneur est rarement 100% seul au quotidien. Avec des clients réguliers ou non, il y a toujours une part de contact humain et de relationnel quand on est en micro-entreprise.
➡️ La réalité : en freelance, on a le choix de privilégier le travail en solo ou de rejoindre d’autres indépendant.e.s chaque jour.
Pour certains, le freelancing représente une bonne occasion de tester un business model avant d’ouvrir une entreprise (en SAS, SARL, etc.). Pour d’autres, c’est l’occasion de générer des revenus à côté d’un travail salarié ou d’études. Et pour d’autres encore, la micro-entreprise est un moyen stable de se rémunérer tout au long de sa carrière.
Là encore, le freelancing offre suffisamment de liberté pour choisir ou non de se développer de façon pérenne. Avec une bonne stratégie, des objectifs et des efforts réguliers, on peut tout à fait être freelance sur le long terme, tout en générant un chiffre d’affaires plus que correct, voire très avantageux.
À noter que chaque freelance est libre de fixer les tarifs de son choix. C’est évidemment un critère particulièrement important pour s’épanouir en tant qu’indépendant.e.
➡️ La réalité : le freelancing est loin d’être un job étudiant ou une solution de secours, c’est aussi l’opportunité de développer sa carrière, tant que l’on s’en donne les moyens.
On en a fini avec les principaux mythes sur la vie en micro-entreprise ou le quotidien de freelance. On espère que toutes ces informations te donneront un meilleur aperçu de la réalité de l’entrepreneuriat !