Publié le : 
April 27, 2023
Modifié le :
May 1, 2023
Auteur :
Freebe
Modifié le : 

[Interview freelance] Arthur Escaré, publicitaire freelance

Image de couverture
image [Interview freelance] Arthur Escaré, publicitaire freelance

Comme chaque mois sur le blog de Freebe, on te propose l’interview d’un ou une entrepreneure indépendant.e et passionné.e par son métier. On est très heureux de t’embarquer aujourd’hui à la rencontre d’Arthur Escaré, qui exerce le métier de publicitaire en freelance. Il nous a parlé de son parcours, son quotidien ou encore de ses méthodes pour cultiver sa créativité.

Hello Arthur, peux-tu nous présenter ton activité freelance ?

En tant que publicitaire, je fais de la création de textes et de concepts publicitaires, ainsi que de la prestation de conseil auprès de mes clients, qui ont pour pour objectif soit d’attirer une nouvelle audience, soit de convertir une audience déjà existante. Je travaille soit lors d’une campagne publicitaire, soit sur des contenus réguliers. Mais dans ce dernier cas, je ne suis pas CM ou social media manager. Pour les réseaux sociaux, je cherche plutôt à créer un concept ou une stratégie pour guider mon client.

Par exemple, pour mon propre compte Instagram, je m’amusais à faire des reproductions de publicités. Et, à l’époque, il n’y avait pas Midjourney (une intelligence artificielle pour générer des images), c’était beaucoup de travail et d’investissement. Ça me permettait de parler de mon expertise de publicitaire via ce concept. C’est ce genre de service que je fais pour mes clients qui ont besoin de travailler leur stratégie social media.

Depuis quand es-tu indépendant et pourquoi ?

Ça fait un an et un mois que je me suis lancé en micro-entreprise. J’ai toujours su que je voulais faire ça. Depuis le lycée, je rends des feuilles blanches aux examens de mathématiques ou de géographie. Je me disais que ça ne me servait à rien pour aller où je voulais, j’avais juste envie d’étudier mes bouquins sur la psychologie parce que je voulais être à mon compte dans ce domaine.

D’où te vient ta passion pour la publicité ?

Au début, je voulais être coach indépendant, pourquoi pas en développement personnel, car je suivais des personnes qui m’inspiraient et qui aidaient les gens. Je trouvais ça trop bien, donc j’étais parti là-dessus après mes études et après avoir eu le bac. En créant mon propre site web, j’ai découvert le copywriting et la conception-rédaction, soit l’art d’écrire pour vendre. J’ai laissé tomber ce premier business car après tout, qui suis-je pour aider ceux qui veulent avoir confiance en eux, sachant que je suis un ado timide ? 😅

Par contre, j’ai bien aimé écrire. Ça rejoignait tout ce que j’étudiais en psychologie à côté de mes études, et j’avais déjà une appétence pour l’écriture. Au fil du temps, j’ai compris que la publicité allait au-delà de la conception-rédaction, et j’adore notamment les beaux spots publicitaires de l’époque. C’est la possibilité créative que l’on a dans la publicité pour vendre des idées ou des produits qui m’a incité à me repositionner en tant que freelance.

Je considère aussi que certaines publicités sont équivalentes à l’art. C’est moins le cas aujourd’hui, car il faut aller toujours plus vite, les créateurs prennent moins de temps pour cogiter. Mais, c’est ça que j’aime dans ce domaine, le mélange de l’art et de la vente.

Si tu avais la possibilité de créer une campagne pour le client de tes rêves, ce serait pour qui ?

J’ai la même philosophie que David Ogilvy (publicitaire britannique) qui ne vendait que des produits qu’il aime et qu’il utilise. Il a par exemple travaillé pour Rolls-Royce car il roulait en Rolls-Royce. Et pour moi aussi, il faut que mon travail soit éthique. Je ne suis pas très matérialiste dont ce serait plutôt une campagne qui vend une expérience. Je dirais donc l’enseigne Dessange !

Mon premier travail salarié a été d’être réceptionniste dans un salon Dessange. Donc je sais que le milieu de la beauté et de la coiffure aident les gens à se sentir bien. Ce serait bénéfique de créer des concepts publicitaires qui influencent les gens à faire de bonnes choses qui leur font du bien.

Qu’aimes-tu le plus dans ton quotidien de freelance ou ton métier ?

Chercher les idées. C’est passionnant et c’est un domaine où on est tous égaux. Il n’y a pas besoin de faire de grandes études pour trouver des idées, ce qui n’est pas mon cas non plus. Pas besoin non plus d’être grand, beau ou riche pour avoir une bonne idée de campagne, de slogan, d’accroche, de titre, de concept, etc.

Quand on l’a cette idée, c’est magnifique, quand on l’a pas, c’est une exploration de tous les moyens pour la trouver. Aller marcher, prendre l’air, se rendre dans un café, prendre une douche, etc. Pour moi, c’est agréable de A à Z de chercher et trouver des concepts.

Comment tu travailles ta créativité en tant que freelance ?

En faisant rentrer de l’information, en lisant des livres, en regardant ce que font des confrères, etc. Je me demande souvent que feraient les grands publicitaires de l’époque, ou encore que font les bons aujourd’hui. Ensuite, je laisse décanter et je cherche.

Pour moi, c’est aussi important d’en faire une obsession. Parfois, ça ne fonctionne pas de chercher de l’inspiration, d’aller se balader ou d’écouter de la musique en attendant qu’une bonne idée arrive. Quand j’en fais une obsession, j’en rêve, je me réveille, je note cette idée, finalement, elle était nulle, mais il y en aura d’autres, etc. Si je n’ai pas ce niveau d’obsession dans ma recherche, la créativité peut mettre très longtemps à venir.

Donc je dirais qu’il faut trouver le bon mix entre faire de la veille et y penser le plus possible. Quand je lâche prise par la suite, je sais que mon inconscient sera beaucoup plus attentif aux moindres signaux pour trouver la meilleure idée. Je peux trouver un nom d’entreprise en regardant un arbre qui va me faire penser à un jeu de mots, une autre idée, etc.

Qu’est-ce qui te pose le plus problème dans ta vie de freelance ?

L’administratif, la bête noire des freelances créatifs, je suppose. Rien à ajouter ! 😅

Quel est ton rapport à la gestion du temps et l’organisation en freelance ?

Mon rapport à l’organisation quotidienne en freelance est variable. Je n’ai pas encore trouvé la journée idéale pour moi. Parfois, c’est très intense avec un programme très millimétré, parfois je fonctionne à la deadline en freestyle. Ce n’est pas encore très stable pour être honnête.

La procrastination est très diabolisée dans le milieu de l’entrepreneuriat. Vouloir lutter contre ça, c’est comme vouloir lutter contre un trait de personnalité comme la timidité par exemple. Il faut apprendre à vivre avec et diminuer cet aspect de soi sans chercher à l’éradiquer. En freelance, il y a des jours avec, des jours sans, c’est aussi possible d’arriver à un équilibre de travail sans devenir obsessionnel de l’hyper-productivité. Ça marche pour certains entrepreneurs, mais on peut faire sans !

Quels sont tes outils préférés au quotidien ?

Ce dont je ne pourrais jamais me passer, c’est tout simplement un papier et un stylo. J’ai un peu de mal avec tous les outils et la technologie. C’est Quentin Tarantino qui disait “si ça ne tenait qu’à moi, je ferais disparaître tous les téléphones portables” (cf. le réalisateur a pris position contre le streaming sur les applications mobiles). Je fais partie de cette team. Mon rêve aurait été d’être publicitaire dans les années 60 avec une machine à écrire. 😅

Donc quand je le peux, je me passe un maximum de la technologie. Bien sûr, ce n’est pas toujours possible dans mon domaine, il faut bien les écrire quelque part les textes de 2 000 mots. Mais, je pense que ça ferait du bien aux personnes ayant un blocage créatif de revenir à la simplicité du carnet.

Quand on bloque sur quelque chose, c’est bien de tout fermer sur son écran et d’aller chercher l’inspiration ailleurs. Pour moi, le carnet débloque la créativité.

Depuis combien de temps utilises-tu Freebe et pourquoi ? Ta fonctionnalité chouchou ?

J’avais connaissance de Freebe avant même de me lancer en freelance, j’en entendais parler par des entrepreneurs. Du coup, j’ai pris l’outil dès le début. Bon, au début, j’ai dû attendre d’avoir mon SIRET, donc j’ai quand même connu l’enfer administratif pendant trois semaines sans Freebe. J’ai essayé de faire mes factures sur divers logiciels, finalement j’ai confié ça à une amie.

Et clairement, la fonctionnalité la plus pratique de Freebe pour moi, c’est l’éditeur de factures !

Merci à Arthur pour sa disponibilité et ses confidences sur sa vie de freelance. Pour le suivre ou travailler avec lui, rendez-vous sur son compte Instagram.

Article rédigé par l'auteur :
Les articles du même theme :
F.A.Q Freelance - Résumé de l'article

💬 Qui est Arthur Escaré, publicitaire freelance ?

La team Freebe est partie à la rencontre d’Arthur Escaré, publicitaire freelance depuis plus d’un an. Il accompagne ses clients dans la création de concepts publicitaires, de stratégies de communication et à travers du conseil en marketing.

👓 Comment exerce-t-on le métier de publicitaire en freelance ?

Il n’y a pas qu’une seule manière de devenir publicitaire ou concepteur-rédacteur en freelance, ni aucun diplôme et études requises. On peut se lancer en freelance et aider efficacement ses clients tout en étant autodidacte.

➡️ Comment Freebe peut aider les freelances qui travaillent dans la publicité ?

Freebe est un outil de facturation destiné à tous les métiers exercés en tant qu’auto-entrepreneur, et notamment dans la prestation de services. L’outil permet de créer rapidement et facilement des documents (devis, factures) et de suivre ses finances en micro-entreprise.

Découvre Freebe.me, le logiciel pour auto-entrepreneur et freelance
Découvre Freebe.me