Aujourd’hui, on part à la rencontre d’Eric Seclet, copywriter freelance spécialisé dans les SaaS et fondateur du podcast Saas Club. Il nous parle de son quotidien d’indépendant et digital nomade, des spécificités de son métier ou encore de ses outils favoris.
Let’s go !
Aujourd’hui, j’ai une activité de copywriting pour des logiciels en SaaS, comme Freebe ! C’est un marché que je côtoie depuis 6 ou 7 ans, et pourtant, ce n’était pas ma première activité en freelance. Avant ça, j’ai bossé pendant 6 ans en banque d’affaires. Ensuite, je me suis mis à mon compte juste avant le Covid, sans grandes convictions cela dit. C’est en m’intéressant à tout ce qui est content sur le web et en échangeant avec d’autres freelances que je me suis tourné vers le copywriting. Et c’est en 2021 que j’ai décidé de pivoter à 100% sur ce métier.
Mon job aujourd’hui, c’est donc d’aider les Saas à convertir plus de visiteurs en clients, et à générer plus d’ARR / MRR (Annual Recurring Revenue et Monthly Recurring Revenue = chiffre d’affaires annuel et mensuel). Je travaille notamment sur les homepages, les pages fonctionnalités, les landing pages... Pour résumer, ce sont des contenus pour la vente et conversion, qu’il s’agisse de laisser un email ou de faire un essai gratuit sur un Saas.
Tout simplement parce que j’étais déjà spécialisé sur les éditeurs de logiciels pendant mes années en banque d’affaires. En 2021, j’ai d’ailleurs lancé le podcast Saas Club pour mettre en avant des éditeurs SaaS français. Et c’était naturel pour moi d’accompagner des gens dont je comprenais déjà le modèle et les problématiques métier.
Et je vois qu’aujourd’hui, il y a différents types de copywriting. Ceux qui se spécialisent sur LinkedIn (donc souvent sur du personal branding), ceux qui vont faire de la rédaction SEO et ceux dont je fais le plus partie, c’est-à-dire le copywriting sur la partie vente. Typiquement, il y a une certaine attente de retour sur investissement dans ce domaine (en conversions gratuit > payant par exemple). La spécificité, elle se fait surtout sur ce point-là : un copywriting très orienté vente et parfois moins SEO.
J’ai justement eu la confusion entre ces deux compétences récemment, lors d’un office hour avec l’incubateur d’HEC où j’interviens parfois. Effectivement, la rédaction web et le copywriting sont relativement différents. Par exemple, un article de blog est là pour améliorer la maturité d’un visiteur avant l’acte d’achat. Le job du ou de la copywriter, ce sera plutôt de convertir cette personne qui est plus avancée dans le tunnel d’achat. Tu as donc deux objectifs différents : un contenu nurturing et un autre pour la conversion.
Et de la même manière, des titres optimisés SEO ne le seront pas forcément dans le cadre d’une approche purement copywriting/conversion. Il y a des enjeux de mots-clés avec le SEO, qui reste une compétence très technique. En copywriting, pas nécessairement ! Si ton prospect n’est pas encore prêt ou n’a pas de notion sur ces mots-clés, ça n’évoquera rien pour lui. Mais les deux domaines restent très complémentaires.
Pour commencer, j’en avais un peu marre du salariat même si j’ai eu des postes très formateurs et chargés en missions. Au bout d’un moment, quand tu estimes que tu ne feras pas carrière dans ton domaine, il vaut mieux réfléchir à la suite ! Et la deuxième chose qui m’a convaincu, c’est un voyage en Thaïlande pour rejoindre un ami digital nomade et copywriter aussi. Et je me suis fait avoir, tout simplement ! 😂
Ça m’a montré qu’on peut tout à fait travailler autrement. Je ne voulais plus rester derrière un bureau, et le freelancing correspondait mieux à ce que j’avais envie de faire. Par la suite, je suis aussi devenu nomade, j’étais au Portugal pendant 4 mois et je m’apprête à repartir en Thaïlande !
Déjà, je dédie une bonne journée par semaine à mon podcast pour le montage, la préparation de la newsletter et autres tâches. Ça, c’est bloqué d’avance. Ensuite, je privilégie généralement le travail créatif le matin et notamment les sessions intenses de travail : l’écriture, la création de contenus clients, les recherches, etc. Et l’après-midi, je préfère me concentrer sur de la lecture, de la formation, des cafés virtuels, etc.
J’échange pas mal avec les freelances que je côtoie ou d’autres indépendants que j’ai pu rencontrer à l’étranger, pendant des sessions de coworking, etc. Et c’est cool de pouvoir échanger avec d’autres freelances qui sont parfois plus avancés. Et bien sûr, je n’oublie pas de caler du sport dans mon planning. Ça me permet d’être plus créatif !
J’utilise depuis peu un outil de prises de notes que j’aime beaucoup : Bear, une appli pour les utilisateurs chez Apple. Elle est vraiment pas mal dans son domaine. Sinon, j’utilise aussi beaucoup Notion sur mon portable, ainsi que Calendly. C’est pas très original, mais la palette d’outils pour le copywriting reste très minimaliste. Autrement, il y a une extension Chrome que j’adore : Vidyard, je m’en sers pour communiquer avec mes clients ou pour la prospection.
Et Twitter peut être très cool pour l’inspiration et la création de contenus. J’ai aussi récemment entendu parler de Tweet Hunter que je vais tester. C’est un outil pour sourcer les tweets les plus populaires par thématique, donc c’est pas mal pour avoir de nouvelles idées !
J’adore ! Il faut savoir que je suis un phobique de l’administratif déjà ! J’ai mis plus d’un mois à ouvrir ma micro-entreprise parce que j’étais angoissé par l’admin’. Quand j’ai vu que pour faire des devis & factures, et avoir toutes les informations légales, obligatoires et techniques... il y avait un outil comme Freebe, je me suis dit GO de suite.
Il est simple à prendre en main, l’interface est hyper propre (et ça, ça fait défaut chez pas mal d’éditeurs de logiciels). Bref, c’est un outil hyper friendly que j’ai déjà recommandé à d’autres freelances. Au moins, on ne se prend plus la tête !
C’est difficile de choisir. J’aime bien la facilité de création d’une facture ou d’un devis, même avec un nouveau client. C’est rapide et sans erreur donc très cool. Ensuite, ce n’est pas vraiment une fonctionnalité mais c’est tout aussi important : tout le contenu et la valeur ajoutée qu’il y a autour de Freebe. Et comme on dit jamais deux sans trois, je dirais aussi l’humain derrière l’outil et dans toutes les interactions, que ce soit le support ou autre. Ici, on se parle d’humain à humain et ça compte autant que les fonctionnalités de l’outil. Il y en a plein d’autres pour les indépendants, mais finalement, Freebe c’est un peu comme rentrer à la maison ! 😅
Un grand merci à Eric pour sa disponibilité et ces échanges instructifs ! Si tu souhaites le suivre ou travailler avec lui, c’est par ici. D’ailleurs, tu peux écouter l’épisode de Saas Club dans lequel Eric a invité Antoine, le fondateur de Freebe.me.