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Modifié le :
June 24, 2022
Publié le : 
February 25, 2022
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[Interview Freelance] Justine Roy, coach business et digital nomad

Une nouvelle fois, on est très heureux de partir à la rencontre d’une entrepreneure pour te faire découvrir son parcours et son quotidien. Aujourd’hui, c’est Justine Roy qui se prête au jeu de l’interview made in Freebe. Ex-community manager freelance, aujourd’hui coach business et digital nomade... Justine a porté plusieurs casquettes entrepreneuriales et nous livre ses confidences.

C’est parti !

Hello Justine, peux-tu nous présenter ton activité d’entrepreneure ?

J’ai créé ma formation en ligne où j’accompagne les femmes à devenir indépendantes et à développer une activité sur-mesure, qui leur permet de travailler tout en voyageant. Je leur apprends exactement ce que j’ai fait pour partir à l’étranger tout en travaillant, à devenir digital nomad finalement ! C’est totalement différent de ce que je faisais avant quand j’étais indépendante.

Tu as été freelance avant, quel a été ton parcours jusqu’à aujourd’hui ?

J’ai fait une fac de mathématiques, car j’avais un profil très scientifique. À côté, je partageais du contenu sur mon compte Instagram comme si c’était mon carnet de sport. Je gagnais beaucoup en visibilité, j’échangeais avec beaucoup de monde et je voyais les marques utiliser les réseaux sociaux. Au bout d’un moment, je me suis dit qu’il y avait clairement quelque chose à faire avec Instagram et les réseaux sociaux. Ça me faisait kiffer, et je pouvais potentiellement trouver un métier qui me parlait dans ce milieu.

Je me suis donc réorientée via une école de commerce. Je voulais travailler sur les réseaux sociaux dans le domaine du sport, animer une communauté, faire de la photo, de la vidéo, etc. C’est ça qui me motivait. J’ai fait quelques petits stages et à la fin de mes études, je me suis lancée en tant qu’indépendante et non salariée. C’était important pour moi d’avoir cette liberté de travailler de n’importe où.

Il faut aussi savoir que j’ai été très malade et hospitalisée. Ça m’a poussée à me rendre compte que tous les rêves que j’avais, je n’avais pas encore eu le temps de les réaliser. Je rêvais de partir à Bali et de voyager partout ailleurs, chose que je n’avais jamais eu l’occasion de faire avant avec ma famille. Je me suis donc donnée 3 mois et me suis lancée en freelance pour faire du community management, de la stratégie d’influence mais aussi de la photo. Un couteau-suisse quoi ! L’idée, c’était juste de proposer des services, et de trouver des clients intéressés. J’ai utilisé les plateformes en ligne, j’en ai parlé autour de moi et j’ai décroché mes premiers contrats. La suite, c’est le départ à Bali, avec des contrats freelance réguliers et la liberté de choisir mes clients (dans le sport ou dans des univers qui me font vibrer).

Pourquoi as-tu switché de freelance à formatrice en ligne ?

J’étais présente sur Instagram en tant que créatrice de contenus, tout en travaillant pour des marques de sport (Adidas, Puma, Nike, Go Sport, etc.). Et je recevais beaucoup de messages de personnes curieuses de savoir comment faire ce métier, comment développer son compte Instagram, comment partir travailler à Bali, etc. Il fallait que je propose quelque chose qui réunisse tout ça. Je me suis dit qu’une formation en ligne pourrait être cool à proposer, et qu’elle m’apporterait des revenus passifs. Spoiler : j’étais loin de me douter qu’une formation est loin d’être un revenu passif, c’est un travail à temps plein et ça ne tourne pas tout seul !

J’ai donc lancé ma formation comme un test, les gens achètent ou n’achètent pas. C’est pas grave, j’aurais appris des choses. Au final, ma formation a très bien marché, et je me suis rendu compte que je préférais désormais coacher d’autres personnes ou des entreprises, plutôt qu’être derrière mon téléphone. J’avais envie de propager mes compétences, mais je ne pouvais plus faire les deux. J’ai donc arrêté mes contrats freelances, dont certains que j’avais conservés comme sécurité. Aujourd’hui, j’ai ma société et je suis à 100% sur la formation.

Qui sont tes client.e.s aujourd’hui ?

Au début, j’ai lancé ma formation pour tout le monde, et c’est 98% de femmes qui l’ont rejointe. C’est pour cela que je vise principalement les femmes. Elles ont soit le même profil que moi, étudiantes ou non, avec l’envie de changer de vie personnelle et professionnelle. Elles viennent aussi parfois de parcours totalement différents. L’autre partie de mes clientes, et là je ne m’y attendais pas du tout, ce sont les jeunes mamans !

Être indépendantes, ça permet à mes clientes mamans ou futures mamans de mieux gérer leur emploi du temps : travailler à la maison, s’occuper de leur vie familiale et prendre du temps pour elles. Je trouve ça incroyable car je n’avais pas pensé pouvoir aider ces personnes.

Tu es digital nomad actuellement, est-ce que tu te verrais revenir à une vie plus sédentaire ?

Je ne pense pas que je pourrais à nouveau avoir une vie sédentaire honnêtement. Au début, j’ai vécu à Bali pendant 8 mois. Mais, à la base, mon objectif était de pouvoir parcourir le monde. Bali, c’est un petit paradis sur terre où tu restes vite dans ta zone de confort. Alors que j’ai encore beaucoup de choses à découvrir, et je peux travailler de n’importe où ! Donc j’ai décidé de bouger et j’ai fait 11 pays en 6 mois. C’était un peu beaucoup je crois... Il y a des pays où je suis restée à peine une semaine ou deux, d’autres comme le Mexique où je suis restée 1 mois et demi.

Au final, je me suis rendu compte que j’avais du mal à rester focus sur mon travail. Ne serait-ce que pour faire des calls, trouver de la wifi, m’organiser... C’était compliqué ! Dans certains pays, il y a énormément de problèmes, notamment avec Internet, donc je perdais du temps et n’avançais plus sur mon travail. J’étais fatiguée aussi, entre les moments de visite et les sessions de travail.

Aujourd’hui, j’ai trouvé ma routine et ça consiste à rester plus longtemps dans chaque pays (2 voire 3 ou 4 mois). Là, je suis installée en Afrique du Sud. Ça me permet de m’organiser pour travailler toute la semaine, avec des petits breaks pour en profiter, et d’être complètement off le weekend ou de me reconcentrer sur moi.

Mon objectif, c’est de continuer à voyager et de ne pas rentrer en France. Je sais depuis que je suis toute petite que je ne veux pas vivre en France, ce n’est pas le pays où je vais m’installer ou travailler. Donc je suis plus qu’heureuse d’être indépendante aujourd’hui et de pouvoir rester autant que je veux dans chaque pays.

À quoi ressemble ta journée type d’entrepreneure : plutôt organisée ou freestyle ?

C’est donc full travail la semaine et totalement off le weekend : c’est mon engagement. En ce moment, mon objectif est de me lever sans aucun réveil, c’est aussi pour ça que je suis entrepreneure : pouvoir me réveiller naturellement. Ensuite, je checke mes messages et mails en déjeunant, puis je m’entraîne à la salle. Je commence à travailler en début d’après-midi jusqu’au soir, parfois tard (puis c’est l’heure du chill !).

Avant, je ne travaillais que 4 heures par jour, j’étais très chill et c’était le bon moment pour ça. À New York, je ne travaillais par exemple que le matin pour visiter l’après-midi. Aujourd’hui, j’ai beaucoup plus de choses à faire et je prends plus de temps pour être focus sur mon business. J’avais besoin d’une routine de travail plus soutenue, mais sans horaire fixe pour autant. J’essaye de travailler quand j’en ai envie et quand je suis inspirée.

Une anecdote spéciale d’entrepreneure digital nomad que tu voudrais nous partager ?

J’ai une très bonne anecdote improbable oui ! On est allées au Mexique avec Julie, qui travaille avec moi, à Mexico plus exactement. C’était pendant un gros évènement donc il n’y avait plus aucun logement disponible. On s’est rabattues sur le “moins cher” (mais pas si accessible que ça, malgré qu’on essaye toujours de voyager avec un budget limité en centre-ville, on évite les quartiers problématiques en tant que femmes seules). On s’est donc retrouvées avec la chambre la moins chère d’un hôtel... qui n’était pas forcément celui qu’on croyait !

Sur place, je m’étais dit que la chambre était super spacieuse et pratique pour travailler. Sauf que : le lit était bizarrement très dur, il y avait des rideaux noirs, des poufs partout, des miroirs tout autour du lit, un bar qui n’aurait pas dû être à cette hauteur-là... C’est là qu’on a commencé à comprendre que la chambre était un peu trop “romantique” pour des entrepreneures haha !

Au final, on n’a pas pu travailler sur place, rien n’était adapté et puis on ne savait pas vraiment ce qui s’était passé sur ces tables ou ces fameux poufs... Finalement, c’était un hôtel pour passer “du bon temps”, mais certainement pas pour travailler et dormir 😂

Des conseils pour les futur.e.s freelances et digital nomad ?

Souvent, on n’ose pas se lancer parce qu’on a des croyances et des barrières qu’on se met à nous-même. Je pense que c’est important de mettre des mots sur ses propres barrières et de comprendre pourquoi on se retient de se lancer en tant qu’indépendant (le syndrome de l’imposteur, le jugement des autres...). Si tu veux devenir entrepreneur.e, lis des livres sur le sujet, parle à d’autres personnes, améliore ton réseau, et fais en sorte de casser tes barrières pour prendre confiance en toi.

Concernant le digital nomadisme, je dirais qu’il faut d’abord partir dans une destination européenne pour tester. Est-ce que c’est ok pour toi d’être loin de ta famille et de tes amis ? Comment tu arrives à te gérer seul.e à l’étranger ? Personnellement, je suis arrivée en Afrique du Sud plutôt sereine car j’ai déjà voyagé avant, et je sais me débrouiller pour rencontrer du monde. Ici, j’ai eu quelques contacts d’amis sur place et c’est comme ça que j’arrive à me faire un réseau.

La dernière chose à savoir, c’est qu’il ne faut pas forcément savoir parler anglais pour être digital nomad. Quelques bases suffisent. De toute façon, quand tu es seul.e dans un pays étranger, tu feras tout pour t’en sortir et communiquer naturellement. C’est aussi le meilleur moyen pour apprendre et améliorer la langue. D’autant plus qu’à l’étranger, personne ne t’en voudra si tu fais des fautes ou si ton accent est très français (il n’y a qu’en France où l’on se moque de l’anglais des autres). Il ne faut pas avoir peur d’essayer en tout cas !

Tu penses quoi de Freebe ? Une fonctionnalité chouchou ?

Personnellement, je n’ai pas eu l’occasion de l’utiliser puisque je suis en société. Par contre, je le conseille volontiers, y compris dans ma formation. L’outil réunit tous les besoins des freelances, de la facturation à la déclaration. Je le recommande les yeux fermés à mes étudiantes qui sont parfois très peu à l’aise avec l’administratif. Faire des factures ou des devis, c’est un blocage pour beaucoup de personnes qui se lancent en freelance alors que ça devrait être simple.

J’ai vu que Freebe facilitait toutes ces choses, y compris le suivi des paiements ou encore le tracking des heures. Ce sont des fonctionnalités très utiles pour les indépendants. En tout cas, Freebe répond à toutes les problématiques admin’ qui reviennent souvent à mes oreilles, y compris parmi les personnes que je coache.

Un grand merci à Justine pour nous avoir consacré un peu de son temps et avoir partagé un bout de sa vie entrepreneuriale avec nous ! Si tu veux suivre ses aventures ou en savoir plus, ça se passe par ici :

Sa chaîne Youtube
Son compte Instagram

Son site web

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