Aujourd’hui, Freebe.me t’embarque à la rencontre de Thomas Legendre, motion designer et photographe freelance depuis 2 ans. Il nous a confié son parcours jusqu’à la micro-entreprise, ses meilleurs outils pour s’inspirer et ses conseils pour tous les futurs freelances.
Je suis motion designer de métier et photographe. J’ai un contrat de prestations régulières avec une boîte pour laquelle je fais de la photo. Et à côté, le cœur de mon métier est le motion design. Je fais ces deux activités en micro-entreprise, donc 100% freelance.
J’ai fait une école de communication puis de communication visuelle. J’ai complété cette formation avec un bachelor en motion design en alternance avec des freelances. C’étaient des personnes indépendantes qui m’ont pris en alternance dans leur entreprise et qui étaient vraiment tournées vers le monde du freelancing.
Ils m’ont appris toutes les facettes de l’entrepreneuriat en freelance. Comment démarcher les clients, comment gérer sa micro-entreprise, réaliser une mission freelance, etc. Ça m’a permis de savoir si je voulais aller directement dans cette voie après l’école, ou si je préférais partir vers le salariat. Le fait de pouvoir choisir ses clients et avoir des projets très différents, ça m’a beaucoup plu. Donc je me suis lancé là-dedans et ça a pris assez vite.
Je me suis quand même posé des questions, et notamment vis-à-vis de la sécurité de l’emploi qui n’existe pas en freelance. Au début, j’étais plutôt parti pour me faire embaucher quelque part. Après quelques mois de recherche, je me suis rendu compte que j’étais vraiment habitué à un rythme freelance. Je voulais sauter le pas sans trop oser le faire.
Finalement, j’ai fini par me lancer en auto-entrepreneur et je ne regrette pas du tout aujourd’hui ! Ça va faire 2 ans bientôt, et je sens que je n’aurais pas été autant épanoui en étant salarié.
Pour être honnête, j’en ai eu plusieurs. En premier lieu, c’étaient les premières périodes creuses dans mon activité. Ce n’est pas facile à gérer. Il faut se remettre à démarcher, il faut être sans cesse en mouvement et en demande, etc. Ces moments-là sont toujours un peu plus difficiles psychologiquement parlant.
Ensuite, il faut aussi s’habituer à bosser chez soi en freelance. Même si je travaillais déjà avec des indépendants, on était tous réunis dans un bureau. Il y avait quand même une émulsion due à notre lieu de travail. Et c’est plus facile de différencier le cadre privé et professionnel dans cette configuration. Quand on devient freelance en solo, le temps d’adaptation n’est pas simple au début. Il faut trouver une bonne organisation et réussir à dissocier ses deux vies. On finit par s’y faire mais quand on se lance en micro-entreprise, il faut s’y attendre.
Tester et oser ! Je pense qu’être micro-entrepreneur n’est pas fait pour tout le monde. On est tous différents, on a tous notre façon de travailler et de voir les choses. Mais je sais que ce qui peut rebuter au début, c’est la peur de se lancer. Et c’est normal, ça revient à se lancer dans le vide. Ça fait un peu « seul contre tous » !
Mon meilleur conseil, c’est donc de tester. Au bout de 6 mois de freelancing, on peut tout à fait revenir vers le salariat. Ce n’est pas un souci. S’il y a de l’hésitation, il faut essayer. Si ça ne te convient pas, tu changes. Si ça te convient, tu vas t’éclater !
C’est la diversité des contacts humains, au-delà de la diversité des missions qui est forcément présente en freelance. Pouvoir être en contact avec différents clients, différentes agences, des gens qui font le même métier ou pas du tout... J’aime beaucoup découvrir d’autres profils et d’autres façons de travailler. L’aspect humain est très cool en freelance, et c’est ce qui me plaît le plus. D’ailleurs, on retrouve aussi ça dans le salariat quand tout le monde se connaît dans une entreprise.
C’est compliqué de répondre parce qu’ils sont tous très différents. J’ai bossé pour un groupe de musique à un moment donné. C’était génial parce que je suis passionné de musique à côté. Forcément, c’est un thème qui me touche plus que les autres.
J’ai aussi bossé avec des agences avec qui ça se passe tellement bien que ça m’a passionné aussi, même si le projet n’est pas le plus esthétique ou créatif. Une collaboration de qualité, ça donne forcément envie d’aimer sa mission. À l’inverse, j’ai eu des missions qui étaient super créatives et intéressantes, mais ça ne se passait pas forcément bien avec l’équipe. Du coup, ça a une saveur un peu moins bonne.
Je n’utilise pas tant d’outils que ça, mais je dirais... Instagram ! C’est basique mais c’est une source d’inspiration énorme pour moi. Niveau motion design, il y a énormément de contenus et de personnes qui génèrent beaucoup de choses différentes.
J’aime beaucoup les groupes Facebook de motion designers aussi, toujours pour l’inspiration. C’est aussi pratique pour la recherche de missions freelances. On trouve à la fois des personnes qui débutent et demandent des avis, des confirmés qui partagent leur boulot, d’autres qui proposent des missions... Ces groupes me boostent beaucoup au quotidien. Je vais aussi beaucoup sur Vimeo où il y a beaucoup de contenus. Tu peux trouver des pépites en motion design qui sont très inspirantes.
J’utilise d’autres outils mais de manière très ponctuelle, Notion par exemple. Je l’ai découvert récemment sur une mission. Mais je préfère m’adapter aux habitudes de chaque client en utilisant leurs propres outils. Ça me permet d’être plus flexible et de ne pas imposer des process à mes clients.
J’utilise Freebe depuis le début de mon activité freelance. J’ai eu envie de tester et l’outil m’a convaincu direct. On m’avait donné des tips de gestion de micro-entreprise via les freelances que j’ai connus pendant mon alternance. Ils avaient beaucoup d’expérience et ils bossaient sur Excel ou d’autres outils.
J’ai préféré tout rassembler avec Freebe de mon côté. C’est relativement simple de gérer une micro-entreprise par rapport à d’autres statuts d’entreprise. Mais pour moi qui ne suis pas très à l’aise avec l’administratif, Freebe me permet de tout concentrer au même endroit.
Globalement, c’est la création de devis et la facturation. Je trouve ça génial de juste taper le nom de mon client et que tout soit pré-rempli. Ça m’aide beaucoup. J’aime aussi l’interface qui te donne une vision globale sur ton activité. Les montants en attente de paiement, les seuils de CA et de TVA, etc.
Je n’utilise pas du tout le timetracking de Freebe, puisque je facture au forfait et au jour. Mais je sais qu’en cas de besoin, il existe. Si j’ai un projet qui nécessite de tracker mon temps de travail, ce sera très utile.
Un grand merci à Thomas pour son partage d’expérience et ses conseils avisés. Si tu veux le suivre ou travailler avec lui, c’est par ici :