Lorsqu’on se lance en freelance, on a tendance à beaucoup se concentrer sur son activité : trouver des clients et vendre les missions, puis réaliser les prestations. Et ainsi de suite.
J’ai fait la même erreur lorsque je me suis lancé, avant de me rendre compte que le temps que je pouvais vendre était limité : i y a entre 19 et 23 jours ouvrés par mois. Si comme moi tu ne travailles pas le week-end, alors il faudra faire avec ! Mais aucun freelance n’arrive à vendre tous ces jours, pour 2 raisons. La première c’est qu’il faut prévoir le temps de vente/avant-vente, et la deuxième c’est qu’il faut aussi prévoir le temps de gestion.
On lit tout et son contraire, mais personnellement je considère qu’on ne peut pas vendre raisonnablement plus de 15 jours par mois quand on est freelance.
Quel rapport avec les outils me diras-tu ?
Eh bien quand j’ai commencé, j’ai fait un calcul très simple, probablement trop simple : je n’ai choisi que des outils gratuits, pour faire des économies sur mes charges. Google Sheets pour la facturation par exemple, et idem pour le suivi et la gestion de projet.
Mais choisir les bons outils, et surtout bien les comparer ne résume pas simplement à la question du prix, mais aussi du temps gagné.
Prenons un exemple :
Tu pourrais donc théoriquement payer ton outil 250€ par mois et que cela soit rentable, à condition de vendre toutes tes journées. Ce petit exemple me sert souvent pour dire qu’il ne faut pas s’arrêter au prix lorsqu’on compare les outils.
Pour bien faire son choix de banque, de logiciel de facturation, de logiciel de suivi de projet, etc. Il faut a minima que tu te poses toutes les questions suivantes :
C’est ce petit exercice que j’essaie de m’imposer lorsque je teste des logiciels sur independant.io (le premier comparateur pour les professionnels et entreprises).
Il y a autant de logiciels que de professions, et il est parfois difficile de se mettre à la place de chacune. Un artisan n’aura pas les mêmes besoins qu’un freelance, y compris pour quelque chose d’aussi simple qu’émettre un devis.
Posez-vous donc les bonnes questions, celles liées à votre spécialité (profession, besoin métier…) et à votre cas particulier (statut, utilisation mobile ou non, en ligne ou pas, budget…), et n’hésitez pas à demander autour de vous à d’autres freelances ce qu’ils utilisent.