En tant que freelance, on peut très vite se retrouver noyé dans la masse et il devient impératif de réussir à se distinguer de la concurrence afin de montrer notre valeur ajoutée. Le portfolio reste un atout indéniable pour prouver notre expertise sur le marché ! Alors que tu sois graphiste, développeur, UX designer ou même SEO petit tour d’horizon sur les bonnes pratiques à mettre en place pour satisfaire Google !
Petite piqûre de rappel avant de rentrer dans le vif du sujet, ce sont des pages web (URLs) que l’on référence et non des sites web à proprement parler.
Pour maximiser tes chances de visibilité et surtout bien segmenter tes différents projets (que tu détailleras en profondeur), n’oublie pas de créer 1 page (1 URL) par projet. Rien ne t’empêche de regrouper l’ensemble de tes projets sur une page catégorie (monsite.com/portfolio/) mais il est primordial de dissocier tous tes projets (monsite.com/portfolio/projet-1, …) pour éviter notamment le contenu dupliqué ! C’est d’autant plus d’URLs à indexer et de backlinks à récolter, le tout pour satisfaire l’expérience utilisateur.
Si tu cherches à te référencer sur des mots-clés précis, tu peux utiliser les outils suivants : UberSuggest, Yooda Insight, SemRush… Attention à ne jamais oublier que ces outils sont là pour t’apporter une tendance, tu peux parfois avoir des écarts importants de volumes de recherches. Enfin, ces outils sont limités et ne récoltent pas TOUTE la donnée du web, certaines requêtes ou certains mots-clés ne sont pas suffisamment recherchés sur la toile pour être pris en compte par ces outils.
Google a récemment lancé la mise à jour la plus importante de ces 5 dernières années : BERT. Bien que cette mise à jour soit censée toucher seulement 10 % des requêtes, l’intention de Google est claire : travailler sur le traitement du langage naturel (NLP en anglais) et surtout inciter à produire un contenu textuel encore plus qualitatif.
Il est donc essentiel de travailler la qualité du contenu textuel de ton portfolio en prouvant que tu es l’expert dans ton domaine d’activité (que tu sois graphiste spécialisé food ou développeur SPIP).
Ce qui nous amène sur une notion mise en avant par Google encore une fois nommée « EAT » (Expertise, Authoritativeness, Trustworthiness). Ici, l’objectif est simple ! Produire de la qualité, avec une véritable expertise tout en dégageant de la confiance. N’hésite pas à être original afin de créer un portfolio différent des autres freelances en jouant sur le texte, l’image, la vidéo, l’infographie, etc.
Bref, tu l’auras compris en 2020 on n’écrit plus pour l’internaute ou Google mais bien pour les 2 !
Une fois ton travail d’optimisation on-site mené à bien, concentre-toi et mets TOUTE ton énergie sur les backlinks ! En 2020, c’est encore et toujours le levier le plus puissant pour booster les pages de ton site dans le moteur de recherche.
Tu n’es pas spécialement obligé d’obtenir des backlinks directement sur les URLs de tes projets, si tu arrives à en obtenir sur ton nom de domaine principal (monsite.fr) ce sera déjà un très bon début. Et si malgré tout tu n’as plus d’idées, n’hésites pas à te diriger vers des plateformes de liens payantes pour choisir les thématiques de sites web qui t’intéressent.
L’UX design et le SEO sont souvent pour ne pas dire toujours liés, c’est pourquoi on parle de SXO ! Être 1ᵉʳ sur ton mot-clé dans Google n’est pas une finalité en soi, le plus important c’est la prise de contact (envoi de formulaire, appel téléphonique, téléchargement de doc, …) si tu as un site vitrine ou générer des ventes si tu as un site e-commerce.
Ne néglige pas cette partie et n’hésite pas à tester différents formats pour transformer tes internautes en leads : call to action, chat en ligne, leadmagnet, formulaire ultra simplifié, rappel automatique, …
N’oublie jamais que chaque domaine d’activité dispose de sa propre cible (que tu sois en B2C ou B2B), et que le webmarketing n’est pas une science exacte ! Teste, teste, teste et re-teste pour trouver LA formule qui fera décoller ton site web.