

Travailler en freelance peut être incroyablement enrichissant… mais aussi très solitaire. Entre prospection, missions, gestion quotidienne et veille, il n’est pas toujours facile de trouver du soutien ou des opportunités. Et pourtant, il existe un levier simple, souvent sous-estimé, qui peut transformer une activité : les communautés.
Que ce soit en rejoignant une communauté existante ou en créant la vôtre, elles peuvent vous aider à :
Je suis Clément Le Roux, community builder en freelance, et dans cet article, je vous propose un guide pratique pour comprendre comment tirer parti des communautés dans votre parcours freelance !
Quand on travaille seul, on peut rapidement se sentir isolé. Rejoindre une communauté, ça permet de ne plus avancer seul !
Les avantages de rejoindre une communauté :
C’est aussi un accélérateur de visibilité : plus vous participez, plus on vous identifie comme une personne de confiance dans votre domaine.
Exemple : un graphiste qui répond régulièrement aux questions sur un Slack communautaire finit par être recommandé naturellement lorsqu’une mission tombe.
Bref, les communautés permettent de faire partie d’un écosystème actif ! Là où beaucoup de freelances se contentent de naviguer seuls.
En fonction de ce que tu recherches, il existe plusieurs types de communautés, avec des objectifs différents :
👉🏻 Plateformes freelances (Crème de la Crème, Malt, Le Hibou, ...) : pour trouver des missions, échanger, réseauter
👉🏻 Communautés métier ou sectorielles (Marketing Flow, James Inbound, Communitips…) : pour monter en compétence, faire de la veille, échanger entre experts
👉🏻 Collectifs ou coworkings locaux (Cosme, La Collab, Lookoom, ...) : pour créer du lien humain, collaborer, mutualiser les ressources
Certaines communautés rassemblent des milliers de membres dans la France entière ! D’autres seulement quelques dizaines de membres et sont situées localement... Ce n’est pas la taille qui compte, mais la qualité des échanges.
👉🏻 Choisissez selon vos besoins.
Posez-vous la question : est-ce que je cherche des missions ? Du réseau ? De la veille métier ? Du soutien humain ?
👉🏻 Impliquez-vous activement.
Une communauté n’est pas un répertoire de contacts. Commentez, aidez, répondez, partagez vos propres expériences. C’est en donnant que vous serez remarqué.
👉🏻 Soyez régulier.
Réservez un moment dans votre semaine pour y participer : posez une question, partagez une ressource, donnez un feedback…
👉🏻 Rencontrez les membres IRL.
Rien ne remplace les liens créés autour d’un café, d’un afterwork ou d’un coworking. Les relations humaines forgées dans ces moments sont souvent celles qui mènent à de futures collaborations.
J’ai créé ma propre communauté, Communitips, qui rassemble des community builders et des indépendants du marketing.
Cette communauté m’a permis de générer 50% de mes leads annuels (dont 20 % via l’apport d’affaires et 30 % via le réseau - tous mes canaux d’acquisition en tant que freelance en 2024).
Ce qui prouve une chose : quand une communauté fonctionne bien, elle devient un canal d’acquisition aussi puissant qu’un réseau social ou une stratégie de contenu.
Rejoindre une communauté, c’est bien. En créer une, c’est franchir un cap. C’est l’occasion de devenir la personne qui fédère, anime et fait grandir un écosystème.
Créer sa communauté, c’est aussi :
Exemples :
1. Définissez un objectif clair
Pourquoi cette communauté existe-t-elle ?
Acquisition de prospects, fidélisation clients, partage d’expérience, montée en compétence ?
Votre réponse conditionne tout : le ton, le format, les outils et la manière dont vous allez la faire vivre.
2. Choisissez les bons outils
Slack ou Discord pour les communautés dynamiques.
Circle pour des espaces plus structurés ou avec entrée payante.
WhatsApp ou Telegram pour un petit groupe très engagé.
3. Concevez programme communautaire complet
Ne vous contentez pas d’un espace vide. Offrez une raison de venir (et de revenir) :
4. Soignez le lancement
Invitez d’abord des membres que vous connaissez personnellement pour qu’ils commencent à créer du contenu sur la communauté.
Ensuite, une fois que les canaux de discussion commencent à se remplir, faites entrer les personnes que vous connaissez moins.
Créez de la valeur dès leur arrivée (en partageant un guide, un membre, un event, une discussion utile…).
5. Faites vivre et grandir la communauté
Maintenez un rythme d’animation (rituels, calendriers éditoriaux, RDVs récurrents).
Créez un socle d’ambassadeurs pour co-créer du contenu avec eux.
Diversifiez la monétisation : offres premium, coaching collectif, événements payants, partenariats…
➡️ Pour aller plus loin, je détaille l’ensemble de cette méthode dans : Les 5 piliers de la communauté.
Créer une communauté est une aventure passionnante… mais semée d’embûches. Voici les plus courantes :
❌ Lancer sans objectif clair.
Ouvrir un Slack “parce que c’est à la mode” ne suffit pas. Il faut un but précis et une proposition de valeur.
❌ Sous-estimer le temps d’animation.
Une communauté ne vit pas seule. Il faut du rythme, des rituels, des contenus, de l’énergie. Pour optimiser votre temps, dédiez un créneau quotidien (30 minutes par jour).
❌ Copier un modèle sans comprendre son public.
Ce qui marche pour une autre communauté ne marchera pas forcément pour la vôtre. Adaptez à vos membres.
❌ Ne pas réfléchir au modèle économique.
Sans vision sur la monétisation ou la valeur à long terme, votre engagement et votre motivation s’essoufflera.
Le monde des communautés évolue vite.
Voici ce que j’observe aujourd’hui chez les freelances :
Et surtout : le local revient en force.
Les communautés régionales et les événements physiques créent une vraie fidélité. bien plus que des espaces 100 % en ligne.
Que vous choisissiez de rejoindre ou de créer une communauté, celle-ci peut devenir un véritable moteur de croissance pour votre activité.
👉🏻 Elle vous aide à trouver des clients et des partenaires.
👉🏻 Elle favorise la montée en compétences et le partage d’expérience.
👉🏻 Elle rompt la solitude et crée un réseau solide sur le long terme.
Travailler seul ne signifie pas avancer isolé.